because my life would suck without you ✖ MEADOW

Meadow dormait mal très mal. Elle n'arrêtait pas de faire des rêves bizarre concernant Jailis, Charless , Boo ou même pire les concernant tous et cela commençait à devenir des plus frustrants. C'était en quelques sortes devenue une habitude ces derniers temps, elle n'arrivait tout bonnement pas à trouver le sommeil et quand bien même elle réussissait à enfin finir par s'endormir Jailis venait la faire chier en prenant toute la place. Enfin à force elle avait finalement fait avec, ce n'était pas vraiment comme si elle avait le choix. Elle ne pouvait décemment pas l'obliger à dormir sur le canapé parce qu'après tout elle savait très bien qu'il reviendrait lui prendre la tête et elle finirait par céder. Comme elle le faisait toujours en ce qui le concernait. C'était ça l'inconvénient de le connaître depuis toujours. C'était devenue bien plus fort qu'elle à chaque fois qu'elle se comportait comme une garce avec lui, elle finissait par le regretter à une vitesse ahurissante. Et cela même si, ce crétin l'avait bien chercher. Jailis était à peu de ça près complètement invivable c'était une certitude, mais en dépit de tout cela il restait son meilleur ami et elle savait bien que si elle le mettait à la rue il aurait vite fait de se laisser mourir et de faire n'importe quoi. Parce que c'était son truc faire n'importe quoi et se mettre dans des histoires pas possibles. Ce matin là elle dormait donc paisiblement, ce qui était bien rare. Elle n'entendit même pas Jailis se lever. En revanche au plus grand malheur du jeune homme, elle se réveilla lorsque celui-ci s'apprêtait à partir comme un voleur sans une réel grande et intéressante explication. A vrai dire si il avait été plus prudent et qu'il avait fait un peu moins de bruit elle ne se serait certainement pas réveiller mais pour le coup si il comptait réussir à s'échapper comme ça, c'était bien mal partie. En effet comme presque tout les matins Meadow se trouvait être d'une humeur massacrante. D'autant plus qu'en ouvrant les yeux elle avait pu apercevoir Jailis attrapant on ne sait quoi un sac remplit de ses affaires non loin de lui. C'était une mauvaise blague. Elle le fixait stupéfaite de ce qui était entrain de se dérouler sous ses yeux, elle était sur le point de lui faire une bonne petite réflexion désobligeante digne d'elle-même quand soudain celui-ci se retourna et afficha un grand sourire. Ah ça il pouvait lui sourire c'était certains mais ça ne changerait certainement pas le fait qu'elle avait bien l'intention de le tuer. Elle le fusilla du regard tentant de reprendre ses esprit. « Ahh Meadow tu es réveillée ! J’espère que ce n’est pas moi qui t’ai réveillé. Enfin bref, j’attendais que tu te réveilles pour te dire que j’ai trouvé un appartement à … San Francisco et un boulot, donc je vais pouvoir débarrasser le planché. J’imagine que tu es contente, tu vas pouvoir retrouver ta liberté et invité Charless autant que tu le voudras. »  Il s'était exprimer si vite qu'elle n'avait même pas réussit à saisir un traitre mot de ce qu'il venait de raconter. Elle restait là stoïque essayant tant bien que mal de déchiffrer et de percuter ce que monsieur venait de lui dire comme stupidité. Alors qu'elle venait de comprendre. Comprendre qu'il était sur le point de soit disant partir à San Francisco qui soit dit en passant était bien loin d'être la porte à côté, il s'empressa de déclarer. « Allez ciao, on se téléphone! » Pendant l'espace de quelques secondes elle était rester là immobile, pleine d'incompréhension et pensant qu'elle était encore entrain de faire un de ses rêves étrange. Seulement c'était bel et bien la réalité et il était hors de question qu'elle le laisse partir, d'autant plus si il se permettait de lui mentir de la sorte. Alors qu'il allait ouvrir la porte elle s'écria. « San Francisco , un boulot? Sérieux t'aurais pu trouver mieux Jailis! Ment à qui tu veux mais n'essaye pas avec moi c'est perdu d'avance je te connais mieux que personne!Je te préviens tu passe cette porte tu es un homme mort! » Meadow pouvait se montrer adorable mais lorsqu'on la cherchait trop elle pouvait surtout se montrer des plus agressives. Agressivité dont Jailis avait souvent fait les frais mais de toute évidence il n'avait encore pas compris ce qu'il risquait de lui arriver. « Tu m'explique où tu va aller espèce de débile finit! Tu pense vraiment que je vais te laisser partir tout ça parce que Charless ne t'aime pas et que tu ne l'aime pas. Non mais vous pouvez allez vous faire foutre tout les deux sérieux! » Et en plus de cela elle devenait vulgaire c'était très mauvais signe. Mais en même temps il fallait la comprendre elle venait de se réveiller et elle commençait sérieusement à être agacée par le comportement respectif de Charless et Jailis . Elle s'approcha alors de lui. Elle ne comprenait véritablement pas ce qui le poussait soudain à vouloir partir après tout cela faisait un moment que les choses se déroulaient ainsi et il n'avait jamais rien dit. Elle soupira alors. Après tout c'était son droit de vouloir partir la seule chose qu'elle aimerait bien savoir c'est pourquoi. Pourquoi maintenant. « Je sais pas pourquoi tu veux partir, je sais pas ce que Charless à pu te dire ou peu importe qui t'as dit quoi mais vas-y te gêne pas surtout pars. Mais tu devrais bien réfléchir parce que tu sais où tu va te le mettre ton coup de téléphone espèce d'idiot! » Au moins cela avait le mérite d'être clair. Il valait mieux qu'il réfléchisse à deux fois si il ne voulait pas en quelques sortes la perdre. Meadow allait peut-être dans les extrêmes mais c'était comme ça il ne fallait pas la mettre encore plus en colère dès le matin.

Il avait réussi à faire ce qu’il ne fallait surtout pas faire si l’on voulait rester en vie. Et il ne l’avait pas fait à moitié. Il avait réveillé Meadow alors qu’elle dormait pour une fois profondément, il s’apprêtait à partir comme un voleur laissant pour seul au revoir un vulgaire papier, avait fait semblant de rien, avait aligné au moins une dizaine de mensonges les uns sur les autres et ne lui avait pas donné les réelles raisons de son départ. Il aurait pu lui dire que c’était à cause de ce qu’avait dit Charless. Qu’il avait prit en quelque sorte conscience de ce qu’il faisait endurer à Meadow. Il aurait pu lui dire tout cela en s’excusant d’avoir agit comme ça, bien qu’il ne s’en rendait pas réellement compte avant qu’on le lui dise mais elle aurait surement dit que ça n’était pas grave et qu’il pouvait rester. Elle lui aurait pardonné comme elle le faisait à chaque fois et il aurait surement continué à être invivable, car au final il était comme ça naturellement et comme on dit, le naturel revient toujours au galop. C’était pour cette raison qu’il avait préféré partir sans le lui dire. Oui c’était en quelque sorte un manque de courage. Mais après tout elle ne lui aurait certainement pas fait les mêmes reproches que lui avait fait Charless et qui était beaucoup plus proche de la vérité. Charless ne vivait pas avec lui et elle lui avait dit ses choses qui étaient toutes les unes plus vraies que les autres. Meadow avait du les lui dire. Elle n’aurait pas pu les inventer. Meadow s’était donc plains à Charless et elle ne lui avait pas dit. C’était surement pour ça qu’il avait eut cette réaction si violente. Enfin, maintenant il allait devoir s’expliquer puisqu’il était devant le fait accompli. Et même s’il avait tenté de faire comme si de rien était avec son histoire d’appartement et de job à San Francisco. Il aurait pu trouver quelque chose de beaucoup plus crédible, c’est certains. Il n’avait jamais vécu ailleurs qu’à Philadelphie et ça n’allait pas être aujourd’hui qu’il partirait. Son excuse était pour le moins idiote mais il avait été pris de cours et dans ses cas là on a tendance à dire un peu n’importe quoi. Enfin, c’était fait et il se trouvait à quelque centimètre de la porte, il posa sa main sur la poignée dans la voix de Meadow retentit. Aie. « San Francisco , un boulot? Sérieux t'aurais pu trouver mieux Jailis! Ment à qui tu veux mais n'essaye pas avec moi c'est perdu d'avance je te connais mieux que personne!Je te préviens tu passe cette porte tu es un homme mort! » Elle avait tout compris. Ce qui ne s’avérait pas difficile mais bon. Il avait eut, durant quelques secondes, l’espoir qu’elle le croit et qu’elle le laisse partir sans rien ajouter. Hélas, il avait une meilleure amie futée et qui le connaissait si bien que parfois il avait l’impression qu’elle le connaissait mieux que lui-même se connaissait. C’était un peu effrayant d’ailleurs. Le jeune homme resta dos à elle pendant quelques secondes. Il était quelque peu grillé dans sa tentative de fuite. C’était raté. Il se tourna alors doucement avec un léger sourire qui voulait tout dire. Le genre de sourire que l’on a lorsqu’on a fait une connerie et que l’on est pris sur le fait. C’était celui-ci que Jailis arborait à ce moment même. Et pour tout dire, il savait très bien qu’elle ne rigolait pas dans ce genre de situation et que ses menaces étaient on ne peut plus sérieuses. « Tu m'explique où tu va aller espèce de débile finit! Tu pense vraiment que je vais te laisser partir tout ça parce que Charless ne t'aime pas et que tu ne l'aime pas. Non mais vous pouvez allez vous faire foutre tout les deux sérieux! » Avait-elle reprit alors en voyant la moue boudeuse de son ami. Elle avait raison, elle avait toujours raison et c’était frustrant parfois, pour ne pas dire tout le temps. Enfin techniquement il ne partait pas parce que Charless ne l’aimait pas. Bien au contraire. Après ce qu’il s’était passé entre eux elle devait surement moins le détester mais c’était surtout ce qu’elle lui avait dit avant. Meadow était déjà bien énervée et Jailis avait due mal à en placer une, la seule chose qu’il réussit à dire fut : « Je ne pars pas car Charless me déteste et puis je ne pense pas qu’elle me déteste m’enfin bon … » Il l’avait dit à voix basse, presque inaudible. Il ignorait si Meadow avait entendu ses paroles puisqu’elle était bien plus concentrée sur ses propres paroles que sur ce que pouvait répondre Jailis. Il attendit sagement qu’elle termine alors pour enfin pourquoi ouvrir la bouche et dire quelque chose. Pendant qu’elle continuait de le réprimander comme il l’avait prédit qu’elle ferait s’il se faisait prendre, il chercha ce qu’il pourrait bien lui ressortir comme bobards. A l’évidence il n’était pas fort pour ça. Il n’avait pas l’habitude de mentir à Meadow. Il pouvait faire croire à n’importe qui n’importe quoi, sauf à Meadow. Il se connaissait depuis presque toujours et elle connaissait le moindres de ses gestes, ses paroles qui pouvaient le trahir lorsqu’il mentait. Et ça n’était pas une très bonne chose. Jailis releva la tête vers Meadow alors qu’il acheva sa tirade : « Je sais pas pourquoi tu veux partir, je sais pas ce que Charless à pu te dire ou peu importe qui t'as dit quoi mais vas-y te gêne pas surtout pars. Mais tu devrais bien réfléchir parce que tu sais où tu va te le mettre ton coup de téléphone espèce d'idiot! » S’il y avait bien une chose que Jailis ne voulait absolument pas, c’était de perdre Meadow. Car même s’ils n’étaient pas officiellement ensemble, il tenait à elle comme un mari pourrait tenir à sa femme. Il soupira alors et fit un pas en avant comme pour lui dire qu’il ne voulait pas la perdre. Il lâcha un long soupire et posa son sac sur le divan. « Ok, je vais t’expliquer. Mais sache que si je m’apprêtais à partir c’est uniquement à cause de toi ! » Dit-il alors sur un ton de reproche. S’il commençait à l’accuser de quoi que se soit, les choses allaient vite s’envenimer et tourner au règlement de compte. Et même s’il avait du répondant, il était en position totale de faiblesse dans l’affaire. Elle avait fait énormément de chose pour lui et ne lui avait pas vraiment été redevable. Un être saint d’esprit aurait fermé sa bouche pour s’excuser ou aurait trouvé n’importe quoi à dire sauf ce qu’il venait de répliquer. Il n’avait pas choisi la voie la plus facile en s’en prenant directement à elle. Mais bon, après tout Jailis est comme ça, il va toujours dans le chemin contraire de la facilité. Gagnant à presque tous les coups, pas mal de problèmes. Jailis reprit alors, histoire de s’expliquer. « Je veux dire par là que si tu n’avais pas été dire à ton idiote de meilleure amie tout ce que tu n’oses pas me dire et bien on en serait pas là ! Elle est tout venue me balancer l’autre jour, donc si tu as un message à passer tu me le dis directement. Et si tu ne veux plus que j’habite ici, tu me le dis aussi. Je partirais. Comme je m’apprêtais à le faire à l’instant. » Avait-il dit d’une traite sans reprendre son souffle. Le jeune homme reprit alors son sac qu’il avait posé sur le divan puis il le mit sur son épaule. Il regardait Meadow qui s’apprêtait à répondre quelque chose, cependant il l’en empêcha en répliquant. « Sur ce, je m’en vais puisque je suis un parasite et que je te fais chier. Tu passeras le bonjour à ta chère et tendre meilleure amie et tu lui diras qu’elle a des progrès à faire en matière de sexe, enfin tu vois ce que je veux dire. » Dit-il alors sachant très bien qu’elle allait comprendre. Ce qui la mettrait surement encore plus en colère qu’elle ne l’était déjà. Très mauvaise idée d’ailleurs. Il tourna alors les talons pour rejoindre à nouveau la porte. A croire qu’il allait faire ce chemin plusieurs fois.

Réveiller Meadow avait toujours été une chose déconseiller. C'était le type de personne pour qui le sommeil était une chose des plus sacrés. Elle se fichait bien de passer les trois quarts d'une journée à dormir du moment qu'elle se sente mieux après. Pour le coup c'était bien l'une des premières fois depuis un moment où la jeune fille parvenait à dormir plus longtemps qu'en règle générale où vers les six heures du matin elle se réveillait sans aucunement parvenir à se rendormir. Si elle avait su ce matin là elle ce serait certainement efforcer de se rendormir bien sagement plutôt que de venir à l'encontre de Jailis. Elle était sur le point de passer une matinée qui mériterait d'être sacrée la pire journée de la jeune fille. Après ce qui allait suivre elle aurait à l'évidence même préférer se réveiller et lire un minable mot sans aucun sens plutôt que d'entendre ce qu'il était entrain de lui dire. Jailis était insupportable, mais au fond il l'avait toujours été et il n'en restait pas moins son meilleur ami. Et quoique les personnes l'entourant pouvait bien vouloir lui dire concernant le comportement je m'en foutisme qu'il pouvait avoir, elle n'en tenait pas rigueur. Surement parce qu'elle ne le voyait pas de la même façon. Elle savait très bien qu'il était plus ou moins invivable et qu'il abusait un peu trop de sa gentillesse mais il était la personne la plus proche d'elle, c'était d'ailleurs même la seule personne sans qui elle ne pourrait vivre et après tout il supportait bien ses crises d'hystéries permanente alors elle pouvait bien supporter son côté flemmard. Du moins cela ne la dérangeait pas plus que cela. Elle espérait juste qu'à force il comprendrait que la table basse n'était pas une poubelle à bouteille de bière vide et que de temps à autres cela lui arriverait de réaliser que la vaisselle ne se ferait pas toute seule. Il y avait un minimum de progrès dans l'air c'était déjà ça. En le voyant là avec ses affaires elle avait d'abord penser qu'il lui faisait une mauvaise blague, avec lui on devait s'attendre à tout. Il aimait bien la torturer et faire en sorte de la rendre folle au possible mais après réflexion elle réalisa qu'il ne plaisantait pas du tout et c'était bien ça le problème. Le pire c'est que si elle ne s'était pas réveiller d'elle-même elle se doutait très bien qu'il serait partie sans rien lui dire, comme si elle ne représentait rien. Et ça c'était une chose qu'elle n'arrivait pas à avaler. Alors qu'elle commençait peu à peu à s'énerver celui-ci restait planter là comme un idiot la main sur la poignée de la porte. Lorsqu'il s'était retourner et avait à nouveau arborer ce sourire faussement innocent et des plus hypocrites elle fut prise de l'envie soudaine de lui jeter un vase en pleine tête. Il avait cette fâcheuse tendance à réussir à l'énerver sans même prononcer aucun mots. Il valait mieux pour lui qu'il lui donne une explication valable et qu'il cesse de sourire stupidement ainsi où elle risquait de le frapper si fort qu'il s'en souviendrait pour le restant de sa sinistre vie. « Je ne pars pas car Charless me déteste et puis je ne pense pas qu'elle me déteste m'enfin bon... » avait-il alors déclarer de manière plus qu'inaudible. Meadow n'avait même pas relever. En réalité elle était bien trop concentrée sur ses propres paroles pour essayer de s'intéresser à ce qu'il était entrain de dire. Et de toute manière si il voulait qu'elle ne l'écoute il n'avait qu'à s'exprimer plus fort autrement il pouvait toujours courir. Une fois qu'elle eut terminer tout son baratin elle se sentait un petit peu mieux. Un petit peu oui car au fond la situation était légèrement critique. Il voulait partir, elle ne voulait pas qu'il parte et pourtant elle le laisserait faire mais elle ne se gênerait pas pour cesser de lui adresser la parole, et cela même si elle en souffrirait bien plus qu'autre chose. Elle espérait bien qu'il n'allait pas partir autrement elle finirait certainement par devenir folle dingue. Aussi folle que pouvait l'être sa stupide demi-soeur Boo. Lorsqu'il fit un pas vers elle, elle fut légèrement rassurée bien qu'en réalité elle était bien loin d'être au bout de ses peines. « Ok, je vais t'expliquer. Mais sache que si je m'apprêtais à partir c'est uniquement à cause de toi. » A ces mots elle l'interrogea du regard. Elle ne savait pas bien ce qu'il allait lui dire ou bien lui reprocher pour le coup mais si il voulait légèrement ne pas envenimer la situation il s'y était pris de la pire des façons. Elle était certainement une des personnes qui encaissait le plus et ne disait jamais réellement grand chose en ce qui le concernait mais si en plus de la réveiller il se mettait à lui faire des reproches, elle ne se gênerait pas pour lui dire sa façon de penser. « Je veux dire par là que si tu n’avais pas été dire à ton idiote de meilleure amie tout ce que tu n’oses pas me dire et bien on en serait pas là ! Elle est tout venue me balancer l’autre jour, donc si tu as un message à passer tu me le dis directement. Et si tu ne veux plus que j’habite ici, tu me le dis aussi. Je partirais. Comme je m’apprêtais à le faire à l’instant.  » C'était incroyable. Elle n'arrivait pas à réaliser ce qui était entrain de se passer. Certes elle avait été susceptible de se plaindre rapidement à quelques reprises du manque d'implication de Jailis, à Charless mais de là à ce qu'il souhaite s'en aller ainsi elle avait dû manquer pas mal d'épisodes. Toute situation prenait des proportions bien trop énormes pour que son cerveau n'ait le temps de suivre. Elle s'apprêtait ainsi à répondre quand il ne lui en laissant pas réellement l'opportunité. «  Sur ce, je m’en vais puisque je suis un parasite et que je te fais chier. Tu passeras le bonjour à ta chère et tendre meilleure amie et tu lui diras qu’elle a des progrès à faire en matière de sexe, enfin tu vois ce que je veux dire.  » Meadow qui se trouvait non loin de lui avait alors soudain cesser d'exister. Ça avait été le coup de grâce. La fin du monde, la fin de son monde , la fin de tout. Ca lui faisait mal qu'il soit assez stupide pour ne pas réaliser qu'elle était bien loin de vouloir qu'il parte et ce qui lui faisait encore plus mal c'était ce qu'il venait indirectement de lui avouer. « Hein...Quoi....Putain....QUOI? » s'était-elle alors écrier ne comprenant définitivement rien à rien. Alors qu'il était repartie en direction de la porte elle lui attrapa le bras l'empêchant ainsi d'ouvrir cette foutue poignet. « Non mais c'est quoi encore ce délire qu'est-ce que Charless t'a dit bordel. » Elle ne voyait réellement pas ce qu'elle avait bien pu dire à Charless qui aurait été susceptible de rendre Jailis aussi déterminer à partir ainsi. Elle avait alors prit une grande inspiration et avait fermer les yeux histoire de se calmer et surtout dans l'espoir vain qu'en les rouvrant tout ceci ne serait qu'un de ses nombreux mauvais rêve. Elle n'arrivait pas à réaliser qu'il avait coucher avec elle ou qu'elle avait coucher avec lui peu importe. Ils avaient coucher ensemble et elle ne réussirait certainement pas à le digérer de si tôt. C'était bien plus que ce qu'elle ne pouvait supporter. Elle rouvrit alors les yeux et passa une main dans sa chevelure blonde tout en fixant le sol. « Tu a coucher avec Charless. » avait-elle alors dit de manière plutôt calme et détacher. Elle tentait de rester calme et de se contrôler le plus possible autrement elle risquait de faire ou dire des choses qu'elle regretterait. Jailis avait bien le droit de coucher avec qui il voulait c'était certains mais pas avec Charless tout bonnement car voir son meilleur ami et sa meilleure amie ensemble n'était pas une chose envisageable pour elle. Elle avait pour pratique de toujours détester les petites amies de Jailis alors. « T'avais pas le droit de me faire ça Jailis, putain mais j'arrive pas à le croire vous arrêtez pas de passer votre temps à me faire chier à me dire que vous vous détestez et vous coucher ensemble non mais c'est quoi ça tu te fou de moi! » Il ne comprendrait certainement pas la réaction qu'elle venait d'avoir mais c'était pourtant clair Meadow avait toujours été plus ou moins amoureuse de lui et elle pouvait bien le renier dans ce genre de situation c'était bien plus fort qu'elle. Elle avait alors détacher la gourmette du jeune homme qui ne quittait jamais son poignet. Gourmette qu'elle était aller faire agrandir juste pour le plaisir de pouvoir continuer à la mettre au fil des années. « Tu te souviens le jour où tu me l'a donner, on était que des gosses et tu voulais qu'on parte loin. Ce jour là tu m'as dit qu'un jour on se marierais. Tu pouvais pas mieux te tromper. La preuve regarde où on en est t'es même pas capable de réaliser que t'a tout foutue en l'air sans avoir besoin de l'aide de personne. » avait-elle dit retenant le plus possible ses larmes, elle lui tendait sa foutue gourmette, prit une grande inspiration et déclara. « Maintenant si tu veux vraiment partir reprend ça et pense ce que tu veux. Crois qui tu veux. Je sais très bien ce que j'ai dis et ce que je n'ai pas dis. Et si elle t'a dit que tu n'étais rien d'autre qu'un égoïste et un crétin elle avait bien raison. Tu pense qu'à toi t'en à rien à faire de ce que moi je pourrais ressentir. » C'était bien le type de discussion qu'elle s'était toujours refuser d'avoir avec lui tout simplement car elle n'en voyait pas franchement l'utilité mais puisqu'il insistait amen. « Tu t'es pas demander ce que ça me ferais de savoir que tu t'étais taper ma meilleure amie. Tout comme tu t'en fou certainement de savoir ce que ça me fait de t'entendre me balancer des conneries comme ça. » avait-elle dit tout en essuyant les quelques larmes qui venaient de couler de ses yeux. Elle avait alors tenter de reprendre son calme et avait déclarer. « Au fond regarde les choses en face c'est pas moi qui veux que tu partes c'est toi qui a envie de partir. Tu sais tu pouvais me le dire autrement j'aurais compris. T'étais pas obliger de me faire ça....Maintenant si tu veux partir je peux pas te forcer à rester mais oublie jamais que s'aura été ton choix et pas le mien. » Il était son meilleur ami et elle avait été à des années lumière de penser que les choses se passeraient un jour de la sorte. Elle n'avait plus qu'une envie maintenant c'était de s'enfermer dans sa chambre de retourner dormir et de ne jamais se réveiller, histoire de ne pas réaliser à quel point les choses étaient devenus médiocres entre eux en l'espace de quelques instant.

Toute cette histoire prenait des proportions bien trop grandes. Quelques paroles d’une jeune femme énervée avait mit une telle pagaille qu’il était difficile de s’y retrouver. Plus Meadow s’expliquait plus Jailis avait l’impression d’en faire des tonnes. Plus il avait l’impression d’être un crétin fini qui ne savait pas la chance qu’il avait d’avoir à ses côtés une fille comme Meadow. Une meilleure amie comme elle. Il n’en connaissait qu’une comme elle. Elle était tout simplement unique et ça il le savait. Il savait très bien qu’elle serait toujours là pour lui, qu’elle l’aiderait lorsqu’il serait dans le besoin comme elle avait pu l’aider alors qu’il n’avait plus d’endroit où vivre en s’occupant de la plupart de ses finances. Oui, elle serait toujours présente pour lui, pour quoi que se soit. Et c’était surement pour ça que les paroles de Charless avaient du mal à passer. Pour la simple et bonne raison qu’il avait toujours eut l’habitude que Meadow soit exemplaire, à la limite de la perfection. Certes elle avait parfois des petites crises d’hystérie car il n’avait pas remit le lait au frigo et que ce dernier avait finit par tourner, ou lorsqu’elle ne retrouvait pas sa robe Chanel préférée ou encore lorsqu’une bonne femme avait prit la dernière paire de chaussures de ses rêves juste devant ses yeux. Oui elle était hystérique mais hormis cela elle représentait tout simplement la perfection. Et c’était surement pour cela que tout était compliqué. En effet, il en demandait beaucoup à Meadow pour la simple et bonne raison qu’il savait qu’en tant que meilleure amie elle le ferait. Au fond, elle ressemblait beaucoup à sa mère. Elle le supportait, lui et ses crises d’égoïsmes aigues. Il n’était pas facile à vivre au quotidien mais après tout lorsque l’on aime quelqu’un on l’aime avec ses défauts. Et puis comme on dit, on finit toujours par se marier avec une personne qui ressemble à notre mère. Au niveau du caractère bien entendu, l’inceste est prohibé aux Etats-Unis bien entendu. Mais c’était un peu ça, Jailis se permettait tout, pour la simple et bonne raison qu’il savait qu’elle finirait par lui pardonner. Et cela, sans penser une seule seconde à la jeune femme. Oui il est égoïste et la conversation qu’il allait avoir avec la jeune femme allait surement le faire réfléchir à deux fois avant d’agir de la sorte. Il ne faisait pas attention aux sentiments de la jeune femme. Non, parce qu’il ne faisait pas attention à tous les sentiments que pouvaient avoir les autres, que se soit à son égard ou non. Il y avait juste Charless. Le fait qu’elle le déteste et le repousse autant l’avait intrigué et il avait finit par se poser des questions. Enfin, il ne lui avait pas fallut beaucoup d’effort pour réussir à la mettre dans son lit. C’était en quelque sorte, un challenge pour lui et il avait finit par réussir. Il était à présent devant la porte et avait finit par revenir en arrière, encore une fois. Il avait décidé de mettre carte sur table et de tout lui dire. Lui dire pourquoi il partait et ce qu’il pensait de toute cela. Il ne marchait pas ses mots, comme ça son habitudes. Mais s’il y avait une chose qu’il aurait due s’abstenir de dire c’était le fait qu’il avait couché avec Charless. Il savait très bien que ça lui ferait du mal, pour la simple et bonne raison qu’elle avait souffert du fait qu’ils passent leur temps à se disputer pour un oui ou pour un non, ou du fait qu’elle devait toujours se séparer d’un pour voir l’autre et surtout de les entendre déblatérer l’un sur l’autre. Elle devait jouer les médiateurs sans non plus prendre partie, ce qui se révélait être un vrai casse-tête puisque Charless comme Jailis voulait Meadow de son côté. Là, Jailis avait l’impression d’avoir perdu. Qu’elle était finalement du côté de Charless et qu’il n’avait donc plus à rien faire dans le combat. Il n’avait plus qu’à déclarer forfait. Oui, il était énervé contre Meadow car elle avait en quelque sorte choisis son camp en se plaignant ouvertement à Charless sur son compte et oui il était énervé contre Charless car ça n’était rien d’autre qu’une petite emmerdeuse qui ne s’était pas dérangé pour retourner voir son ex, un jour après leurs ébats. Il s’avérait être quelque peu vexé dans sa fierté, que ce soit avec Charless ou avec Meadow. Et blesser Jailis dans sa fierté n’était vraiment pas le bon plan pour avoir des conversations amicales et reposées. « Hein...Quoi....Putain....QUOI? » Avait-elle dit alors après que Jailis lui ait tout envoyé à la figure. Cette nouvelle avait eut l’effet d’une bombe. Jailis était de nouveau prêt à partir, espérant cette fois réussir à ouvrir cette fichue porte. Cependant Meadow ne l’entendait pas de cette oreille. Si Jailis n’avait pas relevé à ses paroles qui ne voulaient au fond pas dire grand-chose, elle n’allait pas le laisser se défiler sans avoir des explications et surtout pour lui faire regretter ce qu’il avait fait et dit. Oh oui, Jailis allait le regretter. Puisque les choses devenaient presque absurdes. Elle le tira par le bras, histoire qu’il se retourne à nouveau et qu’il la regarde. Il soupira alors. « Quoi encore ? » avait-il dit sur un ton si désinvolte qu’on aurait presque eut envie de lui filer une paire de claque. Il le méritait après tout. « Non mais c'est quoi encore ce délire qu'est-ce que Charless t'a dit bordel. » Avait crié Meadow qui commençait à légèrement perdre patience. Ce qu’elle lui avait dit ? Tout ce qui en réalité était vrai, c’était peut-être pour cela que ça le touchait autant. Il ne faisait jamais la vaisselle, il ne rangeait et ne lavait pas grand-chose, il passait le plus clair de son temps à jouer à la PlayStation ou à faire chier son monde, il n’avait pas d’emploi et ne cherchait pas à en avoir. Oui cela résumait à peu près ce que Charless lui avait balancé. Certes elle l’avait dit en ajoutant des insultes et en intensifiant le tout mais c’était à quelques détails près ça. Jailis haussa alors les épaules d’un air complètement détaché. Son côté faussement je m’en foutiste revenait souvent au galop. « Et bien elle a simplement répété ce que tu as du lui dire. Certes ça n’est pas tout à fait faux mais tu ne crois pas que ça n’était pas vraiment la personne la mieux placée pour venir me le dire ? Si tu as quelques choses à me reprocher, tu ne crois pas que c’est à moi et à moi seul que tu aurais due en parler ? » avait-il dit alors en haussant quelque peu le ton. Il était en colère contre elle juste pour cela et allez savoir pourquoi il lui avait balancé ce qu’il avait fait avec Charless. S’ils ne s’étaient pas disputés à ce moment là, il ne lui aurait surement jamais dit. Et tout se serait très bien déroulé. Elle aurait surement fini par l’apprendre dans plusieurs moins lors d’une soirée arrosé et se serait passé comme une lettre à la poste. Seulement, cela venait de se produire il y a quelques jours. Elle ignorait qu’ils avaient fait ça dans son lit et il valait mieux pour la vie de tout le monde qu’elle ne le sache jamais. Elle en savait déjà bien assez. Jailis aurait mieux fait de se taire, car la réaction de Meadow n’allait pas être tout à fait celle qu’il pensait. La jeune femme avait fermée les yeux. Ce que ne manqua pas de remarqué Jailis. Ceci pouvait signifier deux choses. Soit elle était très en colère et luttait contre l’envie de lui mettre un coup de poing bien placé , soit elle était affectée et luttait pour ne pas pleurer devant lui. Les deux n’étaient vraiment pas bon signe. Ce fut à ce moment là qu’elle lâcha d’une voix étrangement calme : « Tu a coucher avec Charless. » Jailis fut un peu étonné de ce détachement soudain. Cet étonnement pouvait se lire sur son visage et d’un coup il se sentait honteux. Honteux d’avoir couché avec Charless et honteux de lui dire, surtout de cette manière là. Meadow avait toujours le dont pour lui faire regretter tout ce qu’il faisait. C’était d’ailleurs bien la seule. Il ne se préoccupait que très rarement du regard des autres. Sauf peut-être de son regard à elle. Il baissa alors la tête, regardant ses pieds, comme s’il était en train de se faire gronder pour une bêtise qu’il aurait faite. « T'avais pas le droit de me faire ça Jailis, putain mais j'arrive pas à le croire vous arrêtez pas de passer votre temps à me faire chier à me dire que vous vous détestez et vous coucher ensemble non mais c'est quoi ça tu te fou de moi! » Plus elle parlait plus Jailis regrettait. Allez savoir comment elle faisait mais d’un coup il avait l’impression d’avoir dix ans et de se faire engueuler par sa mère. Il avait toujours le regard tourné vers ses pieds et ne daignait regarder Meadow en face, pour la simple et bonne raison que dans ses cas là, il n’arrivait pas à l’affronter. C’est fou l’effet que pouvait avoir Meadow sur Jailis. Il marmonna alors deux trois mots que même lui n’avait pas compris avant de dire, toujours tête baissée. « Je suis désolé Meadow, je ne pensais pas que ça te blesserais comme ça… Et puis c’est elle qui m’a embrassé pas moi ! » Avait-il dit alors comme pour se défendre. Ce qui était totalement absurde en fait, car il l’avait bien cherché ce baiser. Il essayait simplement de rejeter la faute sur Charless, histoire d’en prendre moins. Un vrai gamin. Cependant il due rapidement faire face à autre chose. Il releva les yeux et vit que Meadow détachait sa gourmette. Gourmette qui avait appartenue à Jailis auparavant, il y a fort longtemps. Il lui avait donné la sienne, et Meadow avait fait de même avec sa propre gourmette. Ils allaient même ensemble, la faire agrandir au fil des années. C’était un peu le symbole de leur amitié. Et le fait qu’elle la retire, en disait long sur ce qu’elle ressentait à ce moment précis. Plus le temps passait et plus Jailis perdait complètement le fil de cette engueulade. C’était pourtant lui qui lui faisait des reproches il y a encore quelques secondes. Les rôles étaient à présent inversés et il ne savait que dire. « Tu te souviens le jour où tu me l'a donner, on était que des gosses et tu voulais qu'on parte loin. Ce jour là tu m'as dit qu'un jour on se marierais. Tu pouvais pas mieux te tromper. La preuve regarde où on en est t'es même pas capable de réaliser que t'a tout foutue en l'air sans avoir besoin de l'aide de personne. » Il avait le don pour tout foutre en l’air sans l’aide de personne. Que ce soit avec Meadow, Charless ou même sa famille. Il faisait très souvent les mauvais choix par fierté et s’en mordait les doigts plus tard. C’est certains, aujourd’hui il allait regretter les reproches qu’il avait fait à Meadow. Il aurait mieux fait de se taire et de rester sagement dans son coin, car maintenant c’était lui qui prenait les reproches. Reproches qui dataient de très longtemps puisque des paroles qu’il avait dîtes il y a des années de cela refaisaient leur apparition. Il regardait Meadow, cette fois dans les yeux. « Tu ne peux pas me reprocher quelque chose que j’ai dis il y a des années Meadow, j’étais un gamin, je ne savais pas vraiment ce que je disais. Et puis tu mérites beaucoup mieux que moi tu sais. Tu es bien trop bien pour moi, je ne te mérite pas, même en temps que meilleure amie. » Dit-il alors en la regardant. Elle était bien trop bien pour lui mais ça il le savait depuis toujours. C’est peut-être pour cela qu’il a toujours été qu’amis avec elle. Il était à des années lumières de penser qu’elle pouvait ressentir quoi que se soit pour lui et s’était mit dans la tête qu’elle méritait un mec bien sous tout rapport qui saurait prendre soin d’elle mieux qu’il ne l’avait fait. Elle lui tendit alors la gourmette. Il regarda sa main, puis revint à son visage, cela trois fois de suite. Il repoussa alors la main de la jeune femme. « J’en veux pas, elle est a toi, je te l’ai donné. Si tu n’en veux plus tu auras qu’à la revendre sur le net ou la mettre à la poubelle ou je ne sais quoi mais ne me la redonne pas. » En effet, il n’avait aucune envie de reprendre cette gourmette. Après tout cette gourmette représentait leur amitié et pour lui, reprendre la gourmette signifiait qu’il l’avait perdu pour de bon. Il se fichait qu’elle la mette à la poubelle ou la revende sur EBay mais pas question qu’elle la lui redonne. « Maintenant si tu veux vraiment partir reprend ça et pense ce que tu veux. Crois qui tu veux. Je sais très bien ce que j'ai dis et ce que je n'ai pas dis. Et si elle t'a dit que tu n'étais rien d'autre qu'un égoïste et un crétin elle avait bien raison. Tu pense qu'à toi t'en à rien à faire de ce que moi je pourrais ressentir. » Et le pire dans tout ça c’est que plus elle parlait, plus elle avait raison. C’était frustrant. Surtout qu’elle ne s’arrêtait jamais. C’était déjà assez difficile pour lui d’avouer qu’il était un vrai crétin doublé d’un égoïste pur et dur mais elle en rajoutait toujours plus. Il se contenta de lui répondre un petit : « Je sais, tu as raison… » Mais peut importait elle ne l’écoutait pas vraiment. Elle était tellement en colère contre lui qu’elle finirait peut-être par l’écouter seulement après sa tirade. Elle ne s’arrêtait plus et Jailis commençait à perdre patience. Il savait très bien qu’il avait mal agit. « Tu t'es pas demander ce que ça me ferais de savoir que tu t'étais taper ma meilleure amie. Tout comme tu t'en fou certainement de savoir ce que ça me fait de t'entendre me balancer des conneries comme ça. » C’est fou ce qu’elle aimait en rajouter. Il leva les yeux au ciel avant de lui dire : « Je sais Meadow. Je suis désolé, qu’est-ce que tu veux que je te dise d’autre ? Que je suis un crétin égoïste qui ne te mérite absolument pas ? Que je n’aurais pas due coucher avec Charless pour ne pas te faire de mal ou même te faire des reproches ? Très bien. Je te le dis. Je suis un crétin qui n’a rien à faire avec une fille comme toi ! Voilà une des raisons pour laquelle je ferais bien de partir. La seule chose que je sais faire c’est te rendre malheureuse. » Lui dit-il alors en lui montrant d’un signe de tête les larmes qui coulaient sur ses joues. Il passa son pouce sur l’une d’entre elles, afin de sécher ses larmes. Chose qui ne servait pas vraiment était donné qu’une autre arriva. Il marqua alors une pause. Pause que Meadow s’empressa de combler. « Au fond regarde les choses en face c'est pas moi qui veux que tu partes c'est toi qui a envie de partir. Tu sais tu pouvais me le dire autrement j'aurais compris. T'étais pas obliger de me faire ça....Maintenant si tu veux partir je peux pas te forcer à rester mais oublie jamais que s'aura été ton choix et pas le mien. » Avait-elle finit par lui dire. Ceci avait été ses derniers mots. Elle n’avait pas tout à fait tord et maintenant, Jailis ne savait plus vraiment pour quelles raisons il partait. Tout ceci était devenu bien trop compliqué pour lui. Il soupira alors avant de lui dire : « Je ne comprends pas Meadow. Ce que tu me trouves. Je passe mon temps à faire des mauvais choix, je couche avec la meilleure amie de ma meilleure amie, j’ai passé toute mon existence à pourrir la vie de mon père et je n’ai pas été foutu d’être là pour lui au moment où il avait le plus besoin de moi. Je suis qu’un égoïste et tu mérites vraiment mieux. » Avait-il finalement dit en passant à nouveau sa main sur la joue de la jeune femme avec un léger sourire. En réalité, tout venait de cette espèce de culpabilité qu’il ressentait depuis qu’il avait quitté le domaine familiale. Il s’en voulait d’être partie laissant sa sœur et son père. Il s’en voulait de n’avoir pas été présent et de ne même pas avoir été à son enterrement. Il était parti sans aucun scrupule et s’apprêtait à faire la même chose à sa meilleure amie. Chose qu’il finirait surement par regretter autant. Mais il se défendait en lui disant que c’était pour son bien. Foutaise. Il faisait simplement et purement preuve à nouveau d’égoïsme.

Plus le temps passait et plus la situation présente devenait médiocre. La veille elle s'était rendue chez Harper qui comme d'habitude lui avait monter la tête. Harper avait toujours été déterminée à faire en sorte de mettre Jailis et Meadow ensemble c'était comme si elle n'avait rien de mieux à faire. La jeune fille avait donc passer sa soirée à écouter son amie déblatérer des stupidité et la pousser à avouer qu'elle était dingue de Jailis. Plus elle insistait et plus Meadow se mettait en colère car après tout même si Jailis devait surement être l'homme de sa vie il n'en restait pas moins son meilleur ami et leurs relation était déjà bien trop étrange pour la compliquer un peu plus. Elle était donc rentrée extrêmement tard et surtout des plus perturbée comme à chaque fois qu'elle avait une discussion sérieuse avec Harper. Dormir encore et encore c'était son plan avant de voir Jailis tenter de s'échapper comme un mal propre. Elle qui n'était déjà pas de très bonne humeur se trouvait dans un état des plus déplorables. Elle adorait Jailis c'était un fait mais même avec tout l'amour qu'elle pouvait lui porter il arrivait parfois des moments où elle était obliger de s'expliquer avec lui et au fond ce n'était jamais bien beau à voir. Pour le coup elle avait bien du mal à encaisser le fait qu'il s'amuse à lui mentir dans le but de partir. Après ce qu'elle avait fait pour lui et surtout en vue de la relation qui les unissaient elle pensait bien mérité autre chose qu'un simple « on se téléphone ciao ». Quelques fois les personnes qui ne connaissaient pas bien Jailis s'évertuaient à reprocher à la jeune fille d'être si gentille avec lui. Au fond personne ne comprenait bien pourquoi elle s'entêtait à le garder chez elle, alors qu'il ne faisait rien d'autre que de jouer à sa console en buvant des bières. N'importe quelle personne censée l'aurait certainement mis dehors depuis un bon moment, meilleur ami ou non mais c'était plus fort qu'elle. Elle ne supportait pas de savoir que son meilleur ami avait besoin d'aide et qu'elle restait là sans rien faire. Alors elle se contentait de rester là à supporter son côté je m'enfoutiste et égoïste sans jamais rien dire, et sans sa lubie soudaine de ce matin-là, Meadow ne ce serait certainement jamais plainte ouvertement à lui. Mais étant donner qu'il insistait à vouloir continuer sur cette voie il allait falloir qu'il change légèrement si il ne voulait pas qu'elle finisse par faire comme tout le monde, qu'elle jette l'éponge. Honnêtement vue la tournure que prenait cette conversation et les raisons qu'il était entrain de lui donner pour ce soudain départ elle songeait véritablement à se taire et le laisser s'en aller, lui donnant ainsi raison. Seulement, après réflexion elle savait que c'était la pire des choses à faire car ne pas réagir maintenant c'était admettre qu'elle le considérait comme un fardeau et qu'elle n'avait qu'une seule envie c'était d'en être libérée or la vérité était toute autre. Elle avait été à des années lumières de s'imaginer qu'un jour il se comporterait ainsi avec qu'elle. Tout comme elle n'aurait jamais penser qu'il puisse un jour coucher avec Charless. Elle les voyait si souvent se disputer pour un rien qu'elle en avait même cesser de chercher à les faire s'apprécier. Au final tout c'était retourner contre elle et elle venait de se prendre cela en pleine figure. Savoir qu'il avait coucher avec Charless c'était certainement l'une des dernières choses qu'elle avait envie et besoin de savoir. C'était bien la pire chose qu'il pouvait lui faire. Il ne comprendrait surement pas sa future réaction mais tant pis. « Quoi encore? » avait-il dit alors qu'elle était entrain de bouillir de l'intérieur. Le ton de sa voix avait été si désagréable que si elle ne se contenait pas elle l'aurait certainement giflé. Elle était bien gentille mais une chose était certaine si il continuait ainsi elle finirait par perdre patience et véritablement le frapper. Meadow avait soudainement ressentie l'envie de les tuer tout les deux. En commençant bien évidemment par Jailis qui se tenait devant elle. La prochaine fois qu'elle verrait Charless ce ne serait véritablement pas joyeux bien au contraire. Si elle n'appréciait pas Jailis c'était son problème mais cela ne la mettait aucunement en droit de venir ruiner sa relation avec lui. Elle le regardait attentivement impatiente de savoir ce que Charless avait bien pu déblatérer comme ânerie pour qu'il se permette de réagir ainsi. Il semblait vexer et sa meilleure amie n'avait certainement pas du y aller de main morte avec lui mais ça c'était leurs problèmes ils n'avaient qu'à les régler une bonne fois pour toute au lieu de toujours se débrouiller pour la mettre dans des positions désagréables. « Et bien elle a simplement répété ce que tu as du lui dire. Certes ça n’est pas tout à fait faux mais tu ne crois pas que ça n’était pas vraiment la personne la mieux placée pour venir me le dire ? Si tu as quelques choses à me reprocher, tu ne crois pas que c’est à moi et à moi seul que tu aurais due en parler ? » avait-il alors déclarer. Meadow commençait à véritablement être agacée au plus haut point. Il n'avait pas tout à fait tord si elle avait un problème avec lui elle devait venir elle-même lui en parler mais pour le coup c'était Charless qui en avait de toute évidence trop dit. Après tout Jailis était invivable et il méritait bel et bien que Meadow lui fasse une multitude de reproches incessant mais elle savait bien que cela ne servirait probablement pas à grand choses car il était comme il était et il avait rarement pour habitude de changer pour les autres même lorsqu'il s'agissait d'elle, alors elle se contentait comme à son habitude de faire avec. Elle allait tuer Charless c'était une certitude mais avant elle devait réussir à faire en sorte de calmer les choses avec Jailis avant d'entrer dans un conflit qui ne prendrait jamais fin et qui ne ferait que de nuire à leurs amitié. « Et bien la prochaine fois je ne dirais rien à personne puisque apparemment on déforme ce que je dis. Et c'est bon arrête un peu de faire comme si tu ne savais pas que je te reprochais des choses mais c'est pas parce que t'es incapable de trouver la poubelle et de mettre en marche une machine à laver que je veux que tu te barres c'est vraiment trop stupide comme réaction. » Plus leurs dispute évoluait et plus elle se demandait pourquoi elle était amie aussi bien avec Charless qu'avec Jailis. C'était peut-être idiot comme pensée mais au fond elle ne pouvait pas s'en empêcher ils avaient réussit tout deux en l'espace de quelques instant à la mettre dans un tel état de nerfs et de déception qu'elle risquait fortement d'arrêter de leurs parler une bonne fois pour toute. Ce serait bien évidemment une tâche difficile mais si il fallait qu'elle passe par là pour pouvoir être tranquille et ne plus se sentir constamment obliger de se justifier comme elle le faisait autrefois chez elle avec Boo et Jack et bien amen. Au fond Charless et Jailis allaient bien ensemble ils étaient tout deux de très bon comédiens. Ils faisaient mine de se détester et finissaient par coucher ensemble s'en était même presque écœurant. Elle le regardait alors fixer ses pieds comme un enfant à qui on faisait la morale et au fond c'est ce qu'elle était sur le point de faire. Le faire regretter d'avoir fait ça. Il ne sortait pas avec elle et avait par conséquent tout les droits de coucher avec Charless mais il aurait certainement du y réfléchir à deux fois avant de le lui dire. « Je suis désolé Meadow, je ne pensais pas que ça te blesserais comme ça... Et puis c'est elle qui m'a embrassé pas moi! » C'était bien l'une des pires choses qu'il aurait pu lui dire pour se défendre. Désolé il pouvait l'être car il avait sacrément merdé et il risquait de s'en rendre très vite compte. Sur le moment elle se demandait si justement il ne lui avait pas fait remarqué qu'il avait coucher avec Charless pour inconsciemment lui faire du mal. Elle se contrefichait de savoir qui avait embrassé qui le fait était que maintenant elle allait être obliger de leurs en vouloir à tout les deux et qu'elle n'était pas certaine de réussir à encaisser un jour. «  Tu ne pensais pas...Non mais bien évidemment que tu ne pensais pas t'étais bien trop occuper pour penser. Je vais aller coucher avec Sullivan et te le balancer comme ça tu va voir si ça va te faire plaisir. » lança-t-elle alors complètement exaspérée. Sur le coup elle avait véritablement envie de se taper Sullivan juste pour stupidement se venger et lui montrer à quel point coucher avec le/la meilleur ami de l'autre pouvait être « blessant ». Soudain une chose lui vint à l'esprit et elle poussa un léger soupir. « Ne me dis pas que vous l'avez fait ici...Pitié.... » lâcha-t-elle alors. Elle aurait bien ajouter « où je vais être obliger de vous tuer tout les deux! » mais à quoi bon c'était évident qu'ils avaient été complètement sans gênes et qu'ils ne s'étaient pas dérangés pour coucher ensemble dans le lit de Meadow. C'était véritablement une journée de merde et cela n'irait surement pas en s'arrangeant. Elle n'arrivait même plus à savoir à qui elle en voulait le plus. Si elle en voulait à Jailis de le lui avoir dit ou bien à Charless pour avoir embrassé Jailis comme celui-ci l'avait exprimer ou bien si elle s'en voulait à elle-même de ne s'être rendue compte de rien. S'en était trop bien trop pour elle et la preuve étant qu'elle se trouvait déterminée à lui rendre sa gourmette et ne plus entendre parler de cette histoire. « Tu ne peux pas me reprocher quelque chose que j’ai dis il y a des années Meadow, j’étais un gamin, je ne savais pas vraiment ce que je disais. Et puis tu mérites beaucoup mieux que moi tu sais. Tu es bien trop bien pour moi, je ne te mérite pas, même en temps que meilleure amie. » Elle le regardait alors et se demandait bien ce qui avait pu lui passer par l'esprit pour balancer une stupidité pareil. Au fond c'était Harper qui devait avoir raison Meadow était amoureuse de Jailis et cela risquait de la poursuivre toute sa vie. « C'est certains tu savais pas ce que tu disais. T'as jamais vraiment su ce que tu faisais ou ce que tu disais me concernant je pense... » avait-elle dit alors ne relevant même pas ce qu'il avait dit concernant le fait qu'elle méritait mieux que lui. C'était facile à dire maintenant qu'elle avait passer toute sa vie à être amie avec lui et qu'ils avaient vécut un paquet de choses légèrement inoubliables ensembles. Bien trop facile. Elle s'était bien imaginé qu'il allait la reprendre et partir vue qu'il n'avait visiblement qu'une envie c'était de déguerpir mais non il avait fallut qu'il repoussa sa main. Comme quoi il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait. Elle ne savait pas bien ce qu'il cherchait mais une chose était certaine il allait falloir qu'il trouve vite ce qu'il voulait. Si il voulait rester amie avec elle ou bien s'en aller et vivre à la rue pour de fausses bonnes raison. « J'en veux pas, elle est à toi, je te l'ai donné. Si tu n'en veux plus tu auras qu'à la revendre sur le net ou la mettre à la poubelle ou je ne sais quoi mais ne me la redonne pas. » Elle soupira alors et garda sa gourmette en main sans pour autant la remettre sur le champ. Elle était en colère contre lui et pour le coup elle n'allait pas vraiment la mettre à la poubelle ou bien la vendre à n'importe qui c'était bien trop stupide mais elle estimait que s'aurait été bien plus simple qu'il la reprenne. Qu'il la donne à Charless après tout au point où elle en était. « Comme tu voudras... » finit-elle par dire avant de reprendre toujours bien énervée par ce qu'il venait de se passer et ce qu'elle venait d'apprendre. « Je sais tu as raison... » avait-il alors dit pendant qu'elle était entrain d'enfin lui faire des reproches. Elle n'avait même pas relever étant bien trop concentrée dans ce qu'elle disait comme d'habitude. Au fond c'était toujours comme ça elle était si captivée par ses propres paroles qu'elle évitait de trop écouter ce que Jailis lui disait ou bien avait à lui dire. Enfin si il avait voulut se faire entendre il n'avait qu'à pas la mettre dans cet état, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. « Je sais Meadow. Je suis désolé, qu’est-ce que tu veux que je te dise d’autre ? Que je suis un crétin égoïste qui ne te mérite absolument pas ? Que je n’aurais pas due coucher avec Charless pour ne pas te faire de mal ou même te faire des reproches ? Très bien. Je te le dis. Je suis un crétin qui n’a rien à faire avec une fille comme toi ! Voilà une des raisons pour laquelle je ferais bien de partir. La seule chose que je sais faire c’est te rendre malheureuse. » Il passa alors son pouce sur l'une des larmes de Meadow mais ce n'était pas réellement bien efficace. Maintenant qu'elle pleurait il allait falloir quelques minutes avant qu'elle reprenne ses esprits. C'était un idiot et il n'avait pas tout à fait tord il se débrouillait toujours pour quelques peu la rendre malheureuse mais au fond il ne le faisait pas volontairement alors elle ne pouvait pas tout à fait lui en vouloir. Il avait avouer son erreur c'était déjà ça de gagner. Car Jailis était ainsi il aimait bien se mettre à rejeter la faute sur les autres dans le but précis de ne prendre aucunes responsabilité de ses actes. Alors qu'elle reprenait la parole il se mit à soupirer avant de lui dire. «  Je ne comprends pas Meadow. Ce que tu me trouves. Je passe mon temps à faire des mauvais choix, je couche avec la meilleure amie de ma meilleure amie, j’ai passé toute mon existence à pourrir la vie de mon père et je n’ai pas été foutu d’être là pour lui au moment où il avait le plus besoin de moi. Je suis qu’un égoïste et tu mérites vraiment mieux. » A ces mots la jeune fille avait à son tour soupirer. Jailis avait toujours eut une vie plutôt compliquer côté familiale il n'avait pas véritablement agit correctement en ce qui concernait son père et depuis qu'il avait décider de partir de chez lui son état s'était empirer. « J'en sais rien Jailis. T'es peut-être un égoïste mais t'es bien le seul à réussir à supporter mon côté hystérique. On fait tous des mauvais choix mais ça t'empêche pas de pour une fois bien réfléchir à ce que tu fais. Et puis souviens-toi on se connait depuis toujours alors ne plus être constamment avec toi ce serait pas tout à fait normal je pense. Et arrête de parler de toi et ton père comme ça c'était pas de ta faute. » déclara-t-elle. Que ce soit de sa faute ou non qu'il ait véritablement pourrit la vie de son père ou non elle s'en fichait bien car elle savait que de toute manière il s'en voulait et elle n'aimait pas le voir se torturer psychologiquement ainsi. Elle remit alors rapidement sa fichue gourmette et le prit dans ses bras avant de se reculer et de lui lancer un léger. « Je mérite mieux ça t'en sais rien et que ce soit vrai ou pas tu resteras mon meilleur ami et tu peux pas décemment partir et me laisser inquiète pour toi ce serait me faire du mal plus qu'autre chose. » Elle le connaissait et savait bien qu'il était extrêmement têtue et que même après ça il risquait tout de même de trouver le moyen de lui faire avoir tord et de continuer à vouloir partir pour son propre bien, alors elle reprit. « Et puis si tu t'en vas pauvre idiot sur qui je jetterais cette stupide manette à chaque fois que je perdrais à des jeux idiots. Sur qui je hurlerais pour un rien sans arrêt. Et qui passeras son temps à prendre toute la place dans mon super lit...D'autant plus que je te manquerais trop et je sais que tu finirais par revenir d'ici une semaine ou deux alors te fatigue pas. Fais moi plaisir et éloigne toi de cette porte! » avait-elle déclarer en lui lançant son regard de pauvre petite malheureuse qui avait toujours fait son effet, lorsque Meadow voulait obtenir quelque chose de quelqu'un. Il avait peut-être abusé mais il restait Jailis. Son Jailis, alors elle ne pouvait pas le laisser partir on ne sais où sans rien dire.