๑ SANTA CLAUS EXISTS !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Toutes l'équipe administrative vous souhaite la bienvenue et surtout de joyeuses fêtes de fin d'année ♥️
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eliott Huntington
    ELY ♦ just a kiss on the lips and they are on their knees

Eliott Huntington


๑ Messages : 104
๑ Localisation : Philadelphie.
๑ Date d'inscription : 26/12/2010


« MERRY CHRISTMAS DARLING »
๑ Statut RP : Indisponible
๑ Je leur offre des cadeaux:

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. Empty
MessageSujet: Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.   Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. EmptyMer 29 Déc - 1:18

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. Milarpattz
your heart's on fire but you're cold to the touch
eliott ♦ ezechyel

Je sortais de mon dernier cours un peu fatiguée, j'avais beau adorer la filière choisit, je me retrouvais parfois avec de folles journées. Je me dirigeais vers ma voiture dans l'optique de rentrer chez moi et m'affaler sur mon canapé moelleux et zappé les chaines jusqu'à ce que le sommeil m'emporte. C'était simplement un de ces jours où j'avais la flemme de tout. Je trouvais un petit mot sur mon pare-brise, ce que j'avais cru au début être une pub était enfaite un joli poème anonyme. Je regardais autour de moi, cet anonyme me regardait peut-être et c'était la moindre des choses de le remercier, malheureusement tout le monde semblait s'affairer à ses occupations. Je fourrais le papier dans mon sac de cours et grimpais dans ma voiture en direction de mon confortable appartement. Nous étions jeudi et j'avais vraiment hâte d'en finir avec cette lourde semaine, j'avais passé les trois quarts de mon temps à bosser des dissertations ou bien à construire des problèmes. Nous allions passer aux matrices dans mon cours de mathématiques, j'aimais cette matière, mais j'étais bien plus passionnée par l'anthropologie qui me motivait vraiment. C'était la psychologie qui m'avait amené sur ce chemin, cela m'avait semblait vraiment intéressant. Je me garai sur ma place de parking, enfin arrivée devant mon immeuble. Un vieux monsieur me salua avec un grand sourire que je lui renvoyais, les habitants du quartier étaient vraiment sympathiques. Je montais les escaliers – il y avait un ascenseur mais je pouvais bien monter trois étages à pieds, ça maintenait la formes – pour arriver devant la porte de mon appartement. Cela faisait maintenant deux ans que je vivais seule ici, j'avais envoyé mon adresse à mes parents, si jamais ils avaient envie d'accepter leur fille un de ces jours, mais n'avait pas eu de lettres ou de coup de fil depuis que j'avais quitté le domicile familial. J'avais juste été les voir l'an dernier pour tenter de fêter noël avec eux, j'avais beau vouloir passer à autre chose, ils étaient tout de même ma famille. Mais cela avait été loin du noël dont j'avais rêvé, je m'étais démerdée pour tenter de leur trouver un cadeau originale – et légal – mais rien n'avait semblé leur faire plaisir. À à peine trente-huit ans mes parents me faisaient l'image de deux légumes, capable de s'assoir sur le canapé durant des heures sans rien faire de plus. Je jetais mes affaires à l'entrée et me débarrassais de mes chaussures, la première chose que je fis, fut d'aller jeter un coup d'oeil dans mon frigo et dans mes placards. Parfois je ressemblais à une ogresse, mais qu'importe. Croquant dans une pomme bien juteuse, j'allumais la télévision et m'affalais sur mon canapé, attrapant la télécommande pour zapper. Le problème était qu'il n'y avait jamais rien vers ces heures là, seulement des séries plus débiles les unes que les autres, les informations ou bien une émission de cuisine. Je n'avais pas le câble, je galérais déjà assez pour me payer mon loyer et mes études – même si j'avais une bourse elle ne couvrait pas tout – en plus d'avoir suffisamment d'eau chaude pour tout le mois. À première vu, j'avais une vie merdique de petit étudiant qui se démerde comme il peut pour s'en sortir, mais j'aimais vraiment cette vie. Ne pas se soucier de ce que demain sera fait, oublier les problèmes de la veille, ne se concentrer que sur l'instant présent. Je vivais au jour le jour. Je me dirigeais vers la salle de bain, dans le but de prendre une bonne douche et enfiler mon pyjama. Autant être à l'aise jusqu'au bout. J'entrais dans la douche et lorsque l'eau vint s'écraser contre mon corps, je me détendis enfin. Je me lavais le corps et les cheveux rapidement, voulant profiter d'un peu d'eau chaude. Je sortis et m'enroulais dans une serviette propre allant vers ma chambre, j'avais reçu un sms d'une amie qui voulait qu'on se voit dans une petite demi heure dans le nouveau bar branché de la ville. Je déclinais l'offre, mais c'était apparemment mal la connaître, elle m'appela dans la seconde, criant comme une hystérique dans le combiné, parce qu'il fallait à tout prix que je vienne. Étais-je vraiment amie avec ce genre de fille ? Finalement, j'acceptais, un peu bougon, on me trouvait chiante, mais vraiment, il y avait pire que moi.

Habillée d'un simple jean et d'un pull bien chaud je fermais mon appartement à clés. J'allais encore me faire engueuler parce que je n'avais pas de petite jupe et de superbe collant à motif qui s'associait parfaitement avec le pull col V que j'étais censée porter, mais peu importe. Je faisais déjà l'effort de sortir alors qu'à la base ma soirée s'annonçant comme étant télé, pizza, dodo. J'arrivais devant l'adresse indiqué, j'aimais bien sortir, mais pourquoi fallait-il toujours que ce soit dans le dernier endroit à la mode ? Mes amies pouvaient se montrer vraiment adorables parfois, mais j'espérais ne jamais devenir comme elles. J'entrai tranquillement, m'asseyant sur un des grands tabourets, ces satanés trucs n'étaient vraiment pas fait pour les petites personnes. À croire qu'ils ne visaient qu'une clientèle de grand. Mes amis n'étant toujours pas arrivé, je décidais de commander une bière en attendant. Le barman me fit un clin d'oeil et me donna ma petite bouteille de bière. « Qu'est-ce qu'une jolie fille comme toi vient faire seule ici ? » demanda-t-il, entamant la conversation. Je lui répondis simplement que j'attendais du monde. Mon portable vibra dans ma poche « Désolé de te faire faux-bond, mais finalement nous ne sortons pas ce soir, grosse dissert' pour demain, encore désolé ». Je soufflais, agacée. Pourquoi ces filles se retrouvaient toutes dans la filière littérature ? Elles avaient toujours de gros devoirs ensemble, s'entraidant parfois. Les livres étaient leur passion soit disant, pourtant je les voyais plus souvent dans les bars que dans les bibliothèques, mais passons. Pour le coup, ma soirée était vraiment gâchée, mais puisque j'étais ici, autant y rester un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Ezechyel S. Anderson
KIKIle kiki préféré de ces demoiselles
Ezechyel S. Anderson


๑ Messages : 98
๑ Date d'inscription : 26/12/2010


« MERRY CHRISTMAS DARLING »
๑ Statut RP : Disponible
๑ Je leur offre des cadeaux:

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. Empty
MessageSujet: Re: Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.   Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. EmptyJeu 30 Déc - 18:49

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. 333antk Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. 92765236
Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. 12099091 Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. 9pv0np
you heart's on fire but you're cold to the touch
eliott & ezechyel

« Hey Eze ! Ezechyel ! Houhou tu me réponds ? » Je soupirais et tournais finalement la tête, les yeux plissés, avec une forte envie d'éclater sa tête contre son bureau. Mais au lieu de cela, je lui fis un petit sourire et lui demandais ce qu'il voulait. « T'aurais la réponse pour la question ? » « Je ne vois pas pourquoi je t'aiderais .. je ne te connais même pas, arrête de me coller. » Je le regardais avec un air d'incompréhension avant de revenir au professeur de l'auditorium qui expliquait le cours, toujours un peu surpris que tout le monde fasse appel à moi pour les aider en cours. J'avais beau avoir des bonnes notes, je n'étais pas monsieur je sais tout ! Il allait falloir qu'ils apprennent à se débrouiller par eux même s'ils souhaitaient passer les années sans problème. Je n'allai pas toujours être là pour régler leurs problèmes. Parfois, je pensais que j'étais trop gentil, quand je répondais, mais c'était tellement rare que je comptais ces fois là sur les doigts de la main. Je n'étais pas un garçon agréable et ils l'avaient compris, malheureusement, ça ne les dérangeait pas quand il s'agissait de m'adresser la parole. « Hey ! Eze ! Ezechyel ! Houhou, tu me réponds ? » « Quoi encore ? » Je ne prenais même pas la peine de me retourner. Il allait devoir parler à mon dos, un point c'était tout. « Tu viens boire avec moi après le cours ? » « Et tu vas m'expliquer pourquoi je sortirais avec un idiot pour me bourrer la gueule ? » « Parce que je paie. » Je me retournais enfin et lui adressais un signe pour dire que j'étais OK. Je n'allais pas refuser qu'on me paie des boissons alors que je n'avais pas assez d'argent pour m'acheter un malheureux bouquin, cela serait comme refuser ses cadeaux à Noël. OK, mauvaise comparaison parce que je le faisais régulièrement, mais tout de même. Finalement, le professeur annonça la fin du cours et je mettais mon sac en bandoulière pendant que le collant me .. collait toujours, me tapotant l'épaule pour que je lui adresse la parole. « Si tu veux vraiment que je traine avec toi, il va falloir que tu arrêtes ça tout de suite ! » « Ok ok .. On se retrouve à quelle heure ? » Je lui indiquais une heure au hasard et me débarrassais bien vite de lui, soulagé de ne pas avoir à faire à sa voix haut perchée et à ses yeux qui louchaient légèrement. Je sortais de l'université et l'air frais eut pour effet de me revigorer un peu, et me dirigeais vers le porte vélo pour prendre mon propre moyen de transport qui était assez écologique, pour une fois. Je faisais marcher mes jambes quand je le pouvais et sinon, je les faisais juste tourner sur les pédales. Je décrochais l'antivol et le rangeais dans mon sac avant de prendre mon engin et de le conduire en dehors du campus, jusqu'à mon appartement qui était dans une partie retirée de la ville. L'air frais rentrait dans mes narines et rafraichissait de la même façon mon cerveau, et arrivé, j'étais totalement frigorifié. Je rangeais mon vélo et montais les escaliers qui me séparaient de mon petit chez moi, l'ascenseur étant en panne, avant de tourner la clef dans la serrure et d'enfin rentrer. Cela sentait le renfermé et je pris en considération l'idée d'ouvrir les fenêtres, avant d'effacer cette idée de mon esprit jugeant qu'il ferait trop froid. Je jetais mon sac à dos dans le salon et m'affalais sur le canapé, prenais la télécommande et essayais de zapper pour voir ce qu'il y avait d'intéressant, mais rien. Finalement, je me dirigeais vers mon frigo pour attraper une bouteille de coca, enlever le capuchon et en boire un peu, avant de m'étrangler et de recracher la moitié par terre. Superbe. J'entreprenais de nettoyer un peu tout le bazar qui se trouvait par terre, entre les caleçons sales et les livres ouverts, et retrouvais finalement ma brosse à dents sous le canapé que j'avais perdue depuis plusieurs jours. Je me dirigeais finalement vers la salle de bain pour prendre ma douche histoire d'être frais pour la sortie, et me délectais de la sensation agréable de l'eau chaude qui coulait sur mon corps. Ce n'était pas comme le mois dernier où j'avais dû me laver à l'eau glacée, par faute de moyens. Rien que de me rappeler de cette période, un frisson ne put être réprimé sur tout mon corps. Je me frottais énergiquement avec le savon et me rinçais, avant de sortir et de me regarder un peu dans le miroir. Je ne m'admirais pas, au contraire, je remarquais que je n'étais pas très musclé et que je devrais faire un peu de sport pour améliorer tout ça. Cependant, je n'avais pas le courage et surement que je ne mettrais jamais le pied dans une salle de musculation.

J'enfilais une chemise et un jean, rien de très compliqué mais je n'avais pas l'intention de draguer durant cette soirée. J'allais boire, peut-être parler à une fille ou deux car je n'échappais jamais à ça durant les soirées, et si je me débrouillais bien, j'aurais une partenaire pour la nuit. Je n'allais pas faire d'effort pour ces donzelles, elles venaient à moi et je prenais, pas l'inverse. Je recevais un sms du gars que je devais retrouver, je ne savais même pas comment il avait eu mon numéro. « On se retrouve au ***** je t'y attends avec impatience ! » Je soupirais et me disais que finalement, ce n'était pas une si bonne idée que ça. Si ça se faisait, ce gars voulait réellement faire ami ami avec moi et allais me parler durant toute la soirée, gâchant réellement toute chance qu'elle ne devienne intéressante. Je prenais le bus pour me rendre à l'endroit indiqué et arrivé, je soupirais devant la foule qui semblait aller et venir à l'intérieur. Je rentrais et m'asseyais au bar, attendant le gars qui devait venir avec moi, et ne sachant que faire, je commandais un premier verre. Regardant à ma droite, je remarquais une jolie fille qui semblait toute seule, ou en tout cas, je repérais ses cheveux. Mais une fois qu'elle eut bougé la tête, je la reconnaissais. C'était elle. Ma .. protégée en quelque sorte, sauf qu'elle n'en savait rien. J'étais tombé sous son charme un jour que je l'avais croisée, et depuis, j'avais un peu joué les anges gardiens. Peut-être que c'était le moment de ne plus être si anonyme ? Après tout, elle n'avait pas l'air occupée au contraire, et je m'ennuyais moi même comme une pierre tombale. Je me déplaçais de quelques tabourets pour me retrouver à côté d'elle et essayais de sourire en coin : ce n'était pas mon point fort, d'être gentil. « Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas commencer à vous parler en sortant une phrase de drague dépassée censée complètement vous charmer .. cela ne marche pas. » Je poussais un soupir et m'accoudais au bar. « En revanche je peux vous payer votre bière, vous êtes seule ? »
Revenir en haut Aller en bas
Eliott Huntington
    ELY ♦ just a kiss on the lips and they are on their knees

Eliott Huntington


๑ Messages : 104
๑ Localisation : Philadelphie.
๑ Date d'inscription : 26/12/2010


« MERRY CHRISTMAS DARLING »
๑ Statut RP : Indisponible
๑ Je leur offre des cadeaux:

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. Empty
MessageSujet: Re: Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.   Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. EmptyVen 31 Déc - 16:02

Je ne comptais rester ici que le temps de finir ma bière et peut-être en commander une deuxième. Je ne voulais pas m'éterniser. C'était plus sympa de venir dans ce genre d'endroit entre amis plutôt que seule, enfaite j'avais l'impression que les filles seules de ce bar n'attendaient que le moment où un homme viendrait les aborder. Comme des désespérées en manque d'amour ou de sexe. Je bus une gorgée de ma bière sous un nouveau clin d'oeil du barman. Okay, je n'avais pas tellement l'habitude de me faire draguer et je ne pouvais pas vraiment savoir, mais j'étais pratiquement sûre que c'était ce qu'il faisait. À moins qu'il ne soit comme ça avec toutes les autres filles. J'observai les alentours du bar, qui était plutôt bien rempli de tous ces gens à la recherche du dernier endroit trop à la mode et dire le lendemain à tout le monde à quel point ce lieu est splendide pour dire la même chose d'un autre la semaine prochaine. Moi j'aimais les vieux bars, un peu dans le genre country peut-être. Enfaite, j'avais commencé à aimer ça quand j'avais vu Coyotte Girl à l'adolescence, j'avais voulu en être une, juste pour pouvoir monter sur le bar, danser comme bon me semblait et me faire arroser de bière. Mais à aujourd'hui, ce genre de chose faisait vraiment vulgaire. Vous aviez à peine un pied sur le bar que les hommes vous mataient avec un espèce de regard lubrique, comme une chose. Et on était tout de suite catalogué dans la série « jouet sexuel ». Les femmes se sont battus pour avoir plus de liberté, pour être autant respectées que les hommes et voilà qu'elles régressaient au rang de « coup d'un soir » se contentant d'ouvrir les cuisses chaque soirs. Cette idée me dégoûtait, mais je n'avais pas mon mot à dire, chacun pouvait vivre sa vie comme il l'entendait. J'étais encore dans toutes ces pensées bizarre lorsque quelqu'un vint s'assoir à côté de moi, je n'y prêtais pas attention au début. S'assoir sur le tabouret à côté, ne voulait pas forcément dire me faire la conversation. Mais je devais être sacrément novice pour ce genre de chose puisqu'apparemment des paroles sortirent de sa bouche. « Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas commencer à vous parler en sortant une phrase de drague dépassée censée complètement vous charmer .. cela ne marche pas. » Je retournais mon visage vers lui, un petit sourire en coin sur les lèvres, amusée d'une telle réplique. J'avais presque l'impression qu'il essayait de me dire « Non, je ne suis pas un psychopathe, mais vous avez l'air sympathique », mais je me faisais sûrement des idées encore. « Comment pouvez-vous le savoir ? Je suis peut-être une grande fan de Roméo et Juliette et qui aime encore le romantisme » marmonnai-je essayant de réprimer une grimace. Je n'étais déjà pas fan de littérature, mais alors tout ces truc cul-cul la praline me gonflaient encore plus. Je n'avais pas de catégories favorites concernant la lecture, j'aimais seulement lire les choses qui m'intéressait sans avoir besoin d'analyser chaque ligne, chaque petit mot. À l'origine l'auteur d'un livre écrit pour nous transporter dans son monde, non ? Alors il n'y avait pas besoin de réfléchir si telle phrase signifiait en réalité telle chose, si ces deux mots étaient des oxymores où que sais-je – je n'avais plus beaucoup de souvenir concernant les figures de style de littérature au lycée. Je voulais lire sans me poser de question, sans compliquer davantage la chose. « En revanche je peux vous payer votre bière, vous êtes seule ? » Je regardais cet homme, il avait l'air un peu bizarre aux premiers abords. Il avait l'air d'un mec qui ne prend pas soin de lui, qui ne se regarde pas pendant des heures devant un miroir pour se dire qu'il savait à quel point il était beau. Il semblait un peu négligé, mais je ne le voyais pas autrement enfaite, je n'arrivais pas à l'imaginer avec cette espèce de classe surfaite des autres hommes, ça paraissait juste faire parti de son charme. « Oui je suis seule, on m'a posé un lapin à vrai dire. C'est d'accord pour la bière. » dis-je dans un sourire. Il semblait avoir le même âge que moi, ou peut-être à peine plus vieux, certainement quelqu'un encore dans ses études, sauf s'il avait abandonné. « Vous aussi, vous êtes venu seul ? » demandai-je, était-il comme beaucoup d'homme, à changer de fille comme on change de sous-vêtement ? Ce n'était pas vraiment le genre de chose que l'on pouvait deviner à la première parole. Je me demandais combien de temps il pouvait mettre à comprendre que j'étais une personne qui comptait garder sa petite culotte sur elle pour toute la soirée, si jamais il était ce genre de gars. Cette facette de la discussion m'amusa. Je jetais un coup d'oeil à ma montre pour regarder l'heure et compter son temps. J'avais autant de chance de me faire avoir que d'avoir raison, mais enfaite, l'un ou l'autre je m'en fichais un peu. Il avait l'air d'un mec sympathique tout de même, mais je ne me fiais jamais à mes premières impressions. On dit souvent que c'est la première la meilleure, mais les gens ont de plus en plus tendance à cacher leur véritable personnalité.
« Je m'appelle Eliott et toi ? Si tu me permets de te tutoyer » dis-je avant de boire ma bière. Ca me faisait toujours bizarre de vouvoyer des personnes qui avaient à peu près mon âge, ça me donnait l'impression d'être dans une vieille série B avec un romantisme dégoulinant, je le faisais seulement avec les vieilles personne ou bien avec ceux qui semblaient avoir un balai dans le cul enfaite. Et encore que je m'amusais souvent à emmerder ces derniers, de manière gentillette bien sûr, mais c'était toujours drôle de les voir si outrés parce qu'on parlait de choses qu'ils n'aimaient pas entendre. Seulement quand j'agissais de la sorte, j'avais l'impression de faire comme mes parents, à embêter tout le monde juste pour le plaisir. C'est vrai que c'était plutôt marrant, mais je ne voulais pas avoir un quelconque rapport avec mes parents, alors je me disais simplement que je savais m'arrêter quand j'avais franchi une limite, ce qui ne semblait pas les déranger eux. Je chassais ces mauvaises pensées, j'étais ici pour me détendre après tout, avec ou sans mes amies, je n'avais besoin de personne. Et de toute façon, j'étais désormais entrain de discuter avec un charmant garçon.
Revenir en haut Aller en bas
Ezechyel S. Anderson
KIKIle kiki préféré de ces demoiselles
Ezechyel S. Anderson


๑ Messages : 98
๑ Date d'inscription : 26/12/2010


« MERRY CHRISTMAS DARLING »
๑ Statut RP : Disponible
๑ Je leur offre des cadeaux:

Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. Empty
MessageSujet: Re: Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.   Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé. EmptyLun 3 Jan - 23:52

Cela me semblait un peu bizarre, d'enfin lui adresser la parole. Je n'avais fait que l'observer durant tout ce temps, et puis m'immiscer de manière indirecte dans sa vie en .. tabassant les personnes qui lui faisaient du mal d'une manière ou d'une autre. Cela avait pour conséquence de me défouler et me détendre un peu, et de soulager ma conscience par rapport à cette femme que je ne connaissais pourtant ni d'Ève ni d'Adam. Bon il y avait quelques fois où ces hommes en particulier pensaient à renvoyer les coups et dans ce cas là, ce n'était pas vraiment bon pour moi, mais un peu d'action ne me faisait pas de mal et lorsqu'ils se laissaient taper comme des punching balls, je ne prenais pas autant de plaisir que dans une vraie bonne bagarre. Je ne savais pas depuis quand j'étais devenu aussi violent, mais autant que je m'en souvienne, c'était quand Hannah m'avait quitté. Le soir même, je m'étais rendu dans un bar où j'avais démarré une bagarre avec un des clients qui ne m'avait absolument rien fait, et on avait été obligé de m'expulser de l'établissement. Depuis, j'étais persona non grata là bas et s'ils me voyaient, ils me feraient détaler comme une petite souris. Je ne savais pas combien d'hommes j'avais tabassé depuis mais cela devait faire un bon nombre, et j'espérais n'en avoir envoyé aucun à l'hôpital bien que je n'en étais pas exactement sûr. Après tout, j'avais surement dû casser quelques nez car j'avais entendu des crac, mais laissant toujours la scène comme ça et me barrant rapidement, je n'avais pas l'occasion de faire état des dégâts produits par mes actions débiles. Je ne trouvais pas débile, par contre, de défendre une pauvre fille qui semblait être harcelée par les types louches. Je les comprenais, remarque. Elle avait un incroyable charme et ce petit quelque chose qui se démarquait des autres, et instantanément, tous les gars aux alentours devaient tomber amoureux d'elle. Je ne disais pas que j'étais amoureux, mais je reconnaissais être sous le charme. Sinon, je ne me comporterais jamais d'une telle manière à son égard, si gentil et attentionné, alors que j'étais un con de première. Il fallait me voir en action pour le croire, j'étais vraiment la personne à ne pas fréquenter. Je faisais exception avec les jolies filles que je voulais ramener dans mon lit c'était sûr, mais la situation était différente avec la demoiselle dont je ne connaissais pas le nom. Oui, elle était belle. Mais je ne voulais pas qu'elle passe une nuit à mes côtés, ou en tout cas, si cela voulait dire que je ne la reverrais probablement pas. « Comment pouvez-vous le savoir ? Je suis peut-être une grande fan de Roméo et Juliette et qui aime encore le romantisme » Je rigolais doucement. Je n'étais pas très expansif et ainsi, je n'étais pas le genre de garçon à se mettre à éclater de rire comme cela. Je trouvais cela relativement débile et je ne me comporterais jamais d'une telle manière, surtout en la présence de .. celle dont je ne connaissais toujours pas le nom. J'appelais le barman d'un geste de la main et demandais une bière comme la demoiselle, ne préférant pas prendre quelque chose de trop fort pour l'instant. Je n'aimais pas particulièrement être bourré et je trouvais cela complètement inconvenant et ridicule, ainsi, je préférais me réserver et être au maximum un peu .. pompette, c'est comme cela que ça se dit ? « Il n'y a qu'un pas entre le romantisme et la débilité. Moi, je fais la différence. » Comme à mon habitude, je passais une main dans mes cheveux et lui souriais, tout en lui accordant un regard en coin. Elle était jolie, c'était indéniable. Je ne savais pas ce qu'elle faisait ici toute seule, mais elle ne semblait pas aussi habillée que toutes les filles qui s'étaient ramené dans le bar branché. Pas qu'elle était fagotée comme un épouvantail, au contraire, mais c'était moins flashy que ce qu'on pouvait voir autour. Les décolletés et les robes à paillettes, ça allait cinq secondes, mais après, cela faisait juste mal aux yeux. « Oui je suis seule, on m'a posé un lapin à vrai dire. C'est d'accord pour la bière. » Je levais les sourcils, comme surpris de cette possibilité. Après tout, comment pouvait-on se défiler devant une femme pareille ? Elle ne semblait pas exactement comme le genre que l'on repoussait immédiatement, ou qui était trop collante et dont on voulait absolument se débarrasser. Tant mieux pour moi à vrai dire, je l'avais pour moi tout seul et je pourrais aisément faire la conversation avec elle, comme je le pouvais. Elle avait accepté mon invitation, alors, plus sûr de moi, je me relevais sur mon tabouret et m'étirais un peu, alors que mon dos commençait à me faire mal. « Quel dommage, je vais donc devoir vous supporter toute une soirée .. » dis-je, une pointe d'ironie dans la voix. La bière arriva enfin, le barman étant un peu débordé avec toutes les personnes qui arrivaient, et je prenais une gorgée. Je n'aimais pas particulièrement le goût de la boisson mais cela m'aidait à me détendre, surtout dans cette situation. « Vous aussi, vous êtes venu seul ? » A cette question, je palpais ma poche et en sortais mon portable pour vérifier que l'on ne m'avait pas envoyé de message. Et en effet, ma messagerie était totalement vide, je ne savais vraiment pas ce que ce gars faisait. Si lui aussi m'avait « posé un lapin », surement que je lui casserais la figure le jour suivant à l'université. Après tout, même si cette sortie m'avait permis de faire la connaissance de la jolie inconnue, il devait tout de même payer pour ce qu'il m'avait fait subir. « Venu seul oui, censé rencontrer quelqu'un oui aussi, en la compagnie d'une charmante personne, bien plus charmante que celle que je devais rencontrer, oui également ... » Je prenais une gorgée de ma bière en lui adressant un sourire, me disant qu'au final, j'étais bien mieux en sa compagnie qu'en celle de ce garçon dont je ne savais pas plus le nom que la demoiselle. « Je m'appelle Eliott et toi ? Si tu me permets de te tutoyer » J'observais le plafond un instant, me disant qu'Eliott était un bien joli prénom. Je savais enfin l'identité de ma fameuse inconnue, et cela faisait du bien. De plus, je remarquais qu'elle se détendait en ma présence en proposant une telle mondanité que le tutoiement, qui m'allait bien mieux que l'autre forme de politesse. « Ezechyel. Un prénom un peu difficile à écrire, mais c'est ce qui fait son charme. Puis-je demander qui tu devais rencontrer ici en premier lieu ? Peut-être était-ce un rendez vous galant auquel tu te rendais ? » C'était une façon un peu indirecte de me renseigner sur son état amoureux. Si elle était avec quelqu'un, si elle avait une relation ambigüe avec quelqu'un ou n'importe quoi. J'espérais qu'elle ne croie pas que j'essayais de la draguer car ce n'était pas le cas. Je n'étais pas très doué pour faire comprendre ce que je voulais aux autres, et ce cas là ne faisait pas exception.
Revenir en haut Aller en bas
 
Your heart's on fire but you're cold to the touch ― privé.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» ▲ hardest of hearts
» Gabrianna ✩ cold hearted snake
» We're like fire and rain you can drive me insane ๑ GROUPES

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
๑ SANTA CLAUS EXISTS ! :: SAILING TO PHILADELPHIA :: ζ Washington place :: ζ Bar-
Sauter vers: