NANNERL ♣ je danse jusqu'à rire ♥

Aloysia Nannerl Rembrandt


© psychozee

A bien y réfléchir, ce n'est pas anodin si le mot adhésif est du genre masculin. A bien y réfléchir, ce n'est pas pour rien si le mot adhésif te correspond si bien. ♥

1, 2, 3 nous irons aux bois , dis-nous un peu plus sur ton personnage

Bon, j’ai entendu qu’il fallait que je me présente, alors allons-y. Moi c’est Nannerl Rembrandt enfin plus connue sous Nanou ou Aly. Je compte actuellement 23 pommes d’amour et ma plantation a commencé le 14 février 1987 à Salzburg. Maintenant, je réside à Philadelphie. Pour éviter de glander dans mon canapé à longueur de journée, dans la vie je suis étudiante en quatrième année de stylisme et disons que c’est mon truc. J’allais oublier de préciser que j’étais célibataire et je le vis bien –si je vous assure. Enfin, je fais partie des I DON'T GIVE A DAMN ABOUT IT et vous allez très vite m’apprécier… ou pas !


4, 5, 6 ceuillir des cerises , viens tester tes connaissances...

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU FAIS LE MATIN ? aller aux toilettes ou ouvrir mes rideaux, ça dépend de mon envie pressante xD POUR QUELLE OCCASION VOIS-TU DES POISSONS COLLÉS DANS LE DOS DES GENS ? parce que je suis une grande blagueuse et que j'adore donc le 1er avril ♥ QUELS SONT LES TROIS CHOSES QUE VOUS EMMÈNEREZ SUR UNE ÎLE DÉSERTE ? mon copain (quand j'en aurais un), le livre "Comment se débarrasser d'un vampire amoureux ?" et de la nourriture?

DONNES-NOUS TROIS QUALITÉS ET DÉFAUTS DE TON PERSONNAGE qualités : à l'écoute - sincère - amusante ; défauts : rancunière - pessimiste - fragile QUEL EST TON PLAT FAVORI ? c'est un dessert maisjedirais le struddle typique de mon pays SI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL CE SERAIT LEQUEL ? la biche à cause de son élégance et de sa facilité à sautiller un peu partout

10, 11, 12 elles seront toutes rouges ! , et enfin, qui se cache derrière ton écran ?

© fanpop

TON PETIT NOM ๑ Cassandra TON PSEUDO ๑ Cassie TON ÂGE ๑ 18 TON AVATAR ๑ gemma BEAUTY arterton TA FRÉQUENCE DE CONNEXION ๑ 4 à 7 jours sur 7 OU AS-TU TROUVE CE FORUM ๑ BAZZART ♥ TON AVIS SUR LE FORUM ๑ Magnifique et original. TA DÉDICACE ๑ Je n'en ai pas encore...

7, 8, 9 dans mon panier neuf , tu as bien des choses à nous raconter

Il neigeait à Salzburg et le moins que l'on puisse dire, c'était que la famille Hildebrandt n'en était pas toujours ravie. En effet, en ce qui concernait Nannerl, elle n'aimait jamais autant sa ville que lorsqu'elle était recouverte de son manteau blanc. Cependant, ses parents ne semblaient plus avoir le goût de rien en ce moment. A une époque, ils emmenaient leur petite fille patiner dans le centre-ville mais c'était terminé. Nannerl n'était plus la gamine naïve. Agée de seize ans, elle était loin d'être aveugle et elle savait parfaitement que dans peu de temps, sa vie allait changer. Elle avait beau ne pas savoir exactement quand, elle s'y préparait quand même. Ainsi, la douleur se ferait moins puissante au moment venu. Aloysia ? Où es-tu passée ? La jeune adolescente était installée dans un fauteuil près de la fenêtre, regardant les flocons se déposer un à un sur le sol déjà blanchâtre. Ses écouteurs dans les oreilles ne lui permettaient pas d'entendre son père qui l'appelait. Elle fut sortie de ses pensées lorsque quelqu'un lui enleva ses écouteurs d'un geste plutôt violent. Bordel, Mannie. Cela fait cinq minutes que Papa t'appelle. Tu attends quoi au juste ? C'est bon, je ne l'ai pas entendu, ce n'est pas la peine de t'exciter comme ça, Aloïs. Excuse-moi, petite sœur. Je ne suis tout simplement pas de très bonne humeur. Allez, vas-y, c'est important. Elle posa mon baladeur (faute de mieux à l'époque et vu leurs moyens) sur le rebord de la fenêtre. Elle déposa un léger baiser sur la joue de son frère afin de lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas de s'être emporté ainsi. Elle dévala les escaliers d'un pas rapide et rejoignit le salon où ses parents étaient installés. Ils lui firent signe de s'asseoir sur le divan face à eux. Leurs visages étaient graves et ils semblaient inquiets. Aloysia de son premier prénom se demanda si le moment était alors venu. Nanou, nous avons décidé de divorcer. Nannerl poussa alors un léger soupir. Le moment était donc vraiment arrivé. Elle porta le regard en direction de sa mère qui préféra baisser la tête. Pourquoi avait-elle honte ? Ce n'était pas atroce de ne plus aimer celui à qui l'on avait promis fidélité jusqu'à la mort. Aux yeux de l'adolescente, il était préférable qu'ils se séparent plutôt que de rester ensemble en fricottant chacun de leur côté. Nannerl voulait surtout s'éviter de devoir tenir sa langue si, un jour, elle avait du croiser un amant ou une maîtresse de ses géniteurs. Hors de question de devoir affronter cela. Bien... Je peux retourner dans ma chambre ? C'est tout ce que tu trouves à dire. Et bien quoi... Tu as envie que je pleure ? Ne t'en fais pas, cela fait quelques mois que je me rends compte qu'il n'y a plus la passion dans vos yeux. A quoi cela servirait que vous restiez ensemble si l'amour n'est plus là ? Et oui, Papa, il faut te faire à l'idée, je ne suis plus une gamine. Il y eut quelques secondes de silence qui lui semblèrent durer une éternité. Tu peux y aller, ma chérie. Tiens, Nannerl fut surprise que sa mère daigne répondre. Elle quitta la pièce et regagna sa chambre. Elle ne manqua pas d'entendre les débuts d'une dispute. Elle rejoignit son frère dans sa chambre, se laissa tomber sur le lit à ses côtés et fondit en larmes dans ses bras.

Nannerl avait beau avoir quitté Salzburg en décidant de suivre son frère à Philadelphie, sa ville natale resterait à jamais dans son cœur. C'était tout bonnement la ville qui l'avait vu grandir en la faisant mûrir pour devenir ce petit brin de femme qu'elle commençait à devenir. Cela faisait un an que ses parents avaient demandé le divorce et la procédure était toujours en cours. L'un comme l'autre n'était jamais d'accord. Autant dire qu'il était préférable pour elle et Aloïs d'instaurer de la distance entre eux et leurs parents. En effet, ces idiots-là se disputaient la garde et les deux jeunes n'avaient tout simplement plus envie de vivre avec l'un ou l'autre. Ils étaient devenus exécrables... Ils n'étaient plus ceux qu'ils prenaient pour modèle il y a encore un an. Avant de quitter Salzburg, Nannerl avait un petit ami et elle ne l'oublierait probablement jamais. Effectivement, il avait été sa première relation sérieuse. Radcliff... Vous devez vous dire, c'est quoi ce prénom à consonance américaine pour un autrichien. C'est tout simplement parce que Radcliff était un étudiant étranger. Il venait en effet des Etats-Unis et ce petit accent ricain ajouté à la langue allemande ne faisait que donner un atout de plus à ce jeune homme. Elle se remémore souvent ce jour où elle l'a quittée plutôt que de lui dire qu'elle déménageait tout simplement. Radcliff, il faut que l'on parle... On dirait presque que tu vas me dire que c'est terminé, lança-t-il avant de rire légèrement. Il ne croyait pas si bien dire même si Nannerl faisait cela à contre-cœur. Se tenant la main, ils s'installèrent sur un banc sur les quais. Radcliff, il vaut mieux que l'on arrête là... Très drôle, Nannerl. Je ne rigole pas, Rad. Tu peux m'expliquer pourquoi, s'il te plaît... Il n'y a rien à expliquer, Radcliff. C'est fini, c'est tout. Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle se leva du banc pour s'éloigner de lui. Elle l'entendit crier. Mais Nannerl, je t'aime... C'était voué à l'échec, Radcliff. Tu as cinq ans de plus que moi. Trouve-toi quelqu'un de ton âge et sois heureux. Après ces paroles, elle éclata en sanglots et partit en courant jusqu'à chez elle. En y pensant à cet instant, elle pleurait à nouveau. Comment avait-elle pu être aussi horrible ? Ayant gardé son adresse mail, elle décida de lui envoyer un mail pour lui expliquer toute l'histoire. Nanou, c'est l'heure de manger. Oui, j'arrive... Ce soir-là, elle se confia à son frère. Il fut le seul à être au courant de sa relation avec Radcfliff.

Le moins que l'on puisse dire, c'était que c'était la dèche chez les Hildebrandt. En effet, comme Aloïs se plaisait à le dire, il n'y avait plus rien à bouffer dans cette baraque. Nannerl parvint à le convaincre de se lever tôt ce matin-là pour faire les courses. Il était loin d'être ravi à cette idée mais Nannerl n'en avait rien à faire. Elle était décidée à ce qu'il vienne sinon il allait trouver le moyen de râler parce qu'elle n'aurait encore pas pris ce qu'il voulait à manger. Évidemment, quelle petite sœur indigne alors. Titulaire de son permis depuis peu de temps, elle prit la décision de conduire ce jour-là. Elle était relativement à l'aise et son frère le lui fit remarquer. Je suis fière de toi, ma Nanou. Un large sourire emplit le visage de la brune. Il ne lui en fallait pas davantage pour passer une agréable journée. Ils arrivèrent sur le parking du Sears. Elle s'arrêta devant la porte du supermarché. Vas-y, je gare la voiture et je te rejoins. Il lui fallut peu de temps pour trouver une place. A peine descendue de sa voiture, elle entendit un coup de feu. Son réflexe fut de se cacher derrière la voiture. Quelques secondes plus tard, elle se releva et se mit à courir en direction du magasin. Elle y entra et aperçut le corps d'un homme gisant sur le sol. Que s'est-il passé ? demanda-t-elle en essayant de mettre l'homme sur le dos seul. Un vol à mains armées était en cours quand le jeune homme est entré. Il n'a rien pu faire. Le voleur a pris peur en le prenant pour un policier et il lui a tiré dessus. Finalement, elle reconnut son frère. Quoi ? Ce n'était pas possible. Elle l'avait laissée à peine quelques secondes. Oh mon Dieu... Aloïs... S'il te plaît, réponds-moi... Appelez une ambulance, merde... Allez, Aloïs, réponds-moi... Ne t'en fais pas, je suis là. Ne pleure pas, Nannerl, ça va aller... Mais je... Chut... Tais-toi, c'est terminé. Comment peux-tu dire ça ? Tiens le coup, tu es tout ce qu'il me reste. Chut. Je t'aime, petite sœur... Tu t'en sortiras toute seule. Mais non... Tout va bien aller... L'ambulance arriva à ce moment précis. Elle garda sa main dans celle de son frère durant tout le trajet jusqu'à l'hôpital. Il semblait y avoir un espoir et c'était ce qui poussait Nannerl à engueuler les ambulanciers pour leur dire de se grouiller.

Après deux heures d'attente, on vint prévenir Nannerl de la mort de son frère. Ce jour fut le pire de sa vie mais l'un des souvenirs les plus marquants de celle-ci également. Pourquoi Dieu avait-il décidé de lui enlever la seule personne qui comptait à ses yeux ? Depuis ce jour, elle ne croit plus en Dieu. Elle a décidé de poursuivre son rêve pour devenir styliste. Ainsi, elle est en quatrième et dernière année de stylisme.

bienvenue et bonne chance pour ta fiche

Bienvenue sur Santa Claus exists Bon courage pour ta fiche .
Je te réserve la belle Gemma.

Citation :

Et oui, Papa, il faut te faire à l'idée, je ne suis plus une gamine.