▲ tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout.

Eddie Rusty Cartwight


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Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition.

1, 2, 3 nous irons aux bois , dis-nous un peu plus sur ton personnage

Bon, j’ai entendu qu’il fallait que je me présente, alors allons-y. Moi c’est Eddie Cartwight enfin plus connu sous Ed ou encore sous le nom du bizarre. Je compte actuellement vingt-trois pommes d’amour et ma plantation a commencé le dix-neuf janvier à Boston. Maintenant, je réside à Philadelphie. Pour éviter de glander dans mon canapé à longueur de journée, dans la vie je suis un musicien iconnu qui travaille dans des bars miteux et disons que c’est mon truc. J’allais oublier de préciser que j’étais célibataire et je le vis bien –si je vous assure. Enfin, je fais partie des i don't give a damn about it et vous allez très vite m’apprécier… ou pas !


4, 5, 6 ceuillir des cerises , viens tester tes connaissances...

QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU FAIS LE MATIN ? je me dis que j'aurais pas du me lever, je me dis que j'aurais du rester coucher et que cette journée de merde n'aurait jamais du commencer. et ensuite, je me prends une grande tasse de café, et parfois l'envie me prend d'y ajouter un peu de whisky, mais seulement les mauvais jours. POUR QUELLE OCCASION VOIS-TU DES POISSONS COLLÉS DANS LE DOS DES GENS ? j'en vois jamais, les poissons d'avril ça n'a jamais été mon truc. QUELS SONT LES TROIS CHOSES QUE VOUS EMMÈNEREZ SUR UNE ÎLE DÉSERTE ? pourquoi toujours trois choses ? pourquoi pas une ou deux ? pourquoi pas rien ? parce que je pense que si je me retrouve sur une île déserte je n'aurai jamais le droit de choisir trois objets. mais c'est beau de rêver, alors si jamais cela arrivait, je prendrais ma guitare, les fleurs du mal de baudelaire et de quoi écrire.

DONNES-NOUS TROIS QUALITÉS ET DÉFAUTS DE TON PERSONNAGE réservé, manipulé, maladroit, calme, sensible, aimable, doux, a le chic pour se foutre dans la merde, intelligent, cultivé, menteur, romantique, manque souvent de délicatesse, montre peu ses sentiments. QUEL EST TON PLAT FAVORI ? les pancakes. SI VOUS ÉTIEZ UN ANIMAL SE SERAIT LEQUEL ? une souris, discret et difficilement visible.

10, 11, 12 elles seront toutes rouges ! , et enfin, qui se cache derrière ton écran ?

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TON PETIT NOM ๑ Fanny. TON PSEUDO ๑ Fanny. TON ÂGE ๑ dix-sept ans. TON AVATAR ๑ Iwan Rheon, le magnifique dérangé pervers TA FRÉQUENCE DE CONNEXION ๑ autant que possible, mais normalement je passerai un peu tous les jours, enfin j'essayerai, sauf quand je serai partie en vacances (a) OU AS-TU TROUVE CE FORUM ๑ bazzart TON AVIS SUR LE FORUM ๑ il est waouw et puis je suis complètement dingue de noël TA DÉDICACE ๑ bonjour, je ne connais personne (a)

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7, 8, 9 dans mon panier neuf , tu as bien des choses à nous raconter

un. souffre d'hypermnésie. exaltation de la mémoire. mémoire exceptionnelle qu'on lui a dit. se souvient parfaitement de souvenirs lointains, comme si c'était hier, se souvient également parfaitement de détails, d'images, de sons, de la couleur du vernis de sa voisine à son examen de français, ...est constamment en train de réfléchir. deux. s'est inventé un ami imaginaire lorsqu'il était enfant. cause ? la solitude. ami imaginaire qu'il voit encore de temps en temps. trois. aime la pluie, sentir les gouttes couler le long de sa peau, avoir des frissons qui parcourent sont corps entier. quatre. aime boire un peu d'alcool mais avec modération, quelques verres et il a déjà une étrange sensation. sensation qu'il n'apprécie guère, comme s'il n'était plus lui-même, comme s'il n'était plus capable de se contenir, déteste sentir qu'il perd le contrôle. comme si son corps refusait de suivre les ordres de sa tête. il déteste sentir qu'il n'a plus le dessus, il déteste se sentir dépendant. cinq. a du mal avec les mots. n'a jamais été très doué pour consoler quelqu'un ou faire part de ses sentiments. les déclarations, les discours et les longues discussions philosophiques c'est pas pour lui. six. est très doué pour ce qui est d'écouter. sept. a le don pour se foutre dans la merde, dans des situations tordues et embarassantes, et a toujours du mal à s'en sortir. huit. déteste dormir, en réalité c'est surtout qu'il a peur, peur d'entendre les cris qui le hantent depuis son enfance. a peur des cauchemars qu'il lui arrive de faire. neuf. est un vrai geek. passe tout son temps sur son ordinateur, que ce soit pour travailler ou pour autre chose. dix. n'a jamais été très doué sexuellement parlant, en tout cas c'est ce que la dernière fille avec qui il a couché a dit. elle n'a jamais retenté l'expérience. onze. privilégie donc les plaisirs solitaires. douze. est très peu démonstratif, préfère garder ses sentiments pour soi. ne sait d'ailleurs pas souvent ce qu'il ressent, c'est un véritable chaos dans sa tête. treize. est très réservé, déteste parler de soi. ne veut pas que l'on connaisse son passé. n'aime pas se dévoiler. quatorze. très méfiant, ne fait pas facilement confiance aux gens. quize. se fait harceler par son voisin qui croit qu'il est gay. grâce à lui, tout son entourage ou presque, pense que c'est le cas. seize. est peut-être un peu trop intelligent. dix-sept. trouve la plupart des gens idiots. dix-huit. rêve de devenir un homme d'action. dix-neuf. adore les pancakes. vingt. a très peu d'amis. vingt-et-un. son ordinateur est la seule relation qui ne lui apporte aucun problème. vingt-deux. a des pensées très étranges, et une imagination débordante. vingt-trois. aime la musique plus que tout, surtout le vieux rock et aimerait avoir une minuscule once de talent.

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De longs cheveux blonds sauvages. Des mains gracieuses sur mes jouets, sur mes voitures. Un doux visage inconnu dans ma chambre. Un sourire étincelant sur les lèvres. « Qui es-tu ? » Des yeux pétillants, ravissants cherchant mon regard. Des prunelles s'ancrant dans les miennes, avec insistance. Un ange. « Je suis Cloé, tu veux jouer avec moi ? » Son âge devait être environ le même que le mien, sept ans. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait là, mais je me suis quand même assis à ses côtés pour jouer avec elle. « Que fais-tu dans ma chambre ? » Ses joues, adorablement rougies par la gène m'ont donné envie de l'aimer. « Je me suis perdue dans les rues, ton papa m'a amené ici, il a dit de faire comme si j'étais chez moi et qu'il allait me reconduire à la maison bientôt. » Je ne me suis pas posé de questions, cela ne me semblait pas bizarre, j'étais encore bien trop jeune pour comprendre. Alors j'ai joué, envouté par ses yeux pétillants, ses cheveux blonds comme le blé et son sourire innocent. Je ne me doutais pas de ce qui allait arriver par la suite, de l'horreur qu'il allait lui faire subir. Il est entré, le sourire aux lèvres, il nous a observé jouer. Comme si ça lui plaisait. Pervers dégoutant. Je n'avais même pas remarqué qu'il était là, sa main s'est approchée lentement des cheveux de Cloé, pour les caresser. Elle n'a pas réagi, moi non plus, je devais croire que c'était normal. Mon père, ce héros. « Allons-y Cloé, tu vas rentrer à la maison. » Rentrer à la maison. Quand je revis cet instant dans ma tête, j'en ai la nausée, mes poings se serrent, ma gorge devient sèche et j'ai presque envie de le tuer pour tout ce qu'il a fait à ces filles qui devraient avoir mon âge aujourd'hui. Mais il reste mon père, mon géniteur, et mon sang est le sien. Aujourd'hui cette pourriture est en prison et ne peut plus faire de mal à personne, mais j'ai toujours eu l'impression que j'aurais pu tout changer, que j'aurais pu l'arrêter, l'empêcher de faire ces saloperies. Je ne savais pas. Je m'en veux. Il m'arrive encore de les voir quitter ma chambre main dans la main et d'entendre leur voix comme un échos dans ma tête. Son regard me hante parfois la nuit et j'ai l'impression que ses yeux me supplient de la sauver, elle pleure, elle crie, elle dit que j'aurais pu l'aider mais que je n'ai rien fait. Et moi je me réveille, en sueurs. C'était la première, mais loin d'être la dernière. Et j'allais toutes les rencontrer, les unes après les autres, sans jamais rien comprendre.

« Pourquoi papa est en prison ? » Elle m'a regardé de ses yeux brillants de larmes, je savais qu'elle allait bientôt tout lâcher, que tout allait couler, qu'elle allait abandonner et oublier la façade de femme forte qu'elle avait créée. Elle voulait se montrer courageuse, pour moi, et je savais qu'elle essayait également de se convaincre elle même. Mais je savais qui elle était, je savais qu'en réalité elle était brisée, fragile et au bord de gouffre. Elle était ma mère et je commençais à lire en elle comme dans un livre ouvert. « Il a fait des vilaines choses, très vilaines. Il a été puni. Tu es encore trop jeune pour entendre tout ça, plus tard tu comprendras. » Je commençais à comprendre tout doucement, cela s'éclairait lentement dans ma tête, mais je ne voulais pas y croire. Je pensais encore mon père innocent, je pensais qu'ils s'étaient trompés, jamais il n'aurait pu faire de si vilaines choses. Il était mon papa, et un papa était toujours aimable et bienveillant, un papa était un superhéros, un homme parfait. J'avais toujours été très fier de lui, il était mon idole, et je rêvais de devenir un grand homme, comme lui. Désillusion d'un pauvre petit garçon. « Moi aussi si je fais des bêtises j'irai en prison ? » C'est là qu'elle a commencé à pleurer, j'avais l'impression que jamais elle ne s'arrêterait, c'était comme si tout ce qu'elle n'avait encore jamais dit, tout ce qu'elle avait sur le cœur se mettait à sortir. J'ai d'ailleurs hérité de ce trait de caractère. Ma mère et moi sommes des bombes à retardement. « Ça dépend quelles bêtises mon ange. Mais jamais tu n'iras en prison, parce que tu n'es pas comme ton père, tu comprends ? » C'était elle qu'elle essayait de convaincre je crois, sûrement parce qu'elle craignait que je devienne comme lui. J'étais tout ce qui lui restait. Ce jour-là, je me suis promis de ne jamais faire de bêtises, pour ne pas la blesser. « Ce n'est pas ce que pensent les gens à l'école, personne ne veut plus jouer avec moi, tout le monde m'évite. Ils disent que je vais devenir comme mon papa, que je suis le fils d'un tueur. Ils sont méchants, ils me font peur. » Elle avait peur elle aussi, peur pour elle, peur pour moi. Peur de ce qui allait nous arriver, peur du regard des gens, des remarques, des méchancetés. « Tu ne seras jamais comme lui ! Ils ne savent rien, ils disent n'importe quoi. Je te défends de les écouter ! » Je me suis niché entre ses bras, fermant les yeux pour me laisser emporter par les bras de Morphée.

Nous avons déménagé, pour oublier, pour s'éloigner des mauvais souvenirs, pour ne plus avoir à subir ces regards insistants, ces murmures sur notre passage. Je me souviens avoir pleuré quand j'ai vu notre maison s'éloigner, comme une mauviette. Contrairement à moi, maman n'a pas regardé en arrière, parce que pour elle c'était déjà du passé et se retourner c'était regretter. C'est ainsi que nous sommes arrivés jusqu'à Philadelphia où nous avons reconstruit notre vie sur de nouvelles bases. Nous avons effacé de notre histoire cette sombre période mais nous n'avons rien oublié. Mais ici la vie est plus facile parce que personne ne sait rien.

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Comme chaque année à la même époque, c'est Noël, et cette fois c'est dans mon minable appartement que cela se passe, et je m'en serai bien passé. La soirée était plutôt banale, jusqu'à ce que j'entende sonner. Je vais ouvrir, après avoir vérifié que tout le monde était là : Mon voisin. Il me fait son regard sexy et j'ai bien envie de lui donner une gifle. « Qu'est-ce que tu fais là ? C'est pas le moment ! » « Je suis venu te rapporter ton livre mon mignon, tu l'avais oublié l'autre nuit. » « J'aurais préféré oublié la nuit aussi. » « Ne dis pas des choses que tu ne penses pas, on sait tout les deux que t'as passé une nuit merveilleuse. » Je lui ferme la porte au nez, avant de rester quelques secondes contre la porte. Je me rappelle exactement de cette nuit, de chaque détail, même si je m'évertue à dire le contraire. Je préférerais oublier. J'étais venu pour passer une soirée entre hommes, nous avions commencé à boire, j'ai jamais bien tenu l'alcool et je suis vite devenu complètement saoul, je ne savais plus du tout ce que je faisais. Le lendemain je m'étais réveillé dans son lit, nu, me rappelant de chaque détail qui me faisait honte. Je m'étais enfui aussitôt, et depuis je m'efforce d'oublier, parce que je ne suis pas gay. « C'était qui mon chéri ? » « Mon voisin maman. » Je dépose la livre sur la table, elle le prend et l'ouvre pour tomber sur des photos. Je vois son visage se décomposer pour ensuite se mettre à crier et tout laisser tomber par terre et moi je ne comprends pas. Je jette un oeil aux photos et je manque de m'évanouir. Je n'étais pas au courant que nous avions pris des photos. Je regarde au dos, des messages coquins avec l'heure d'un prochain rendez-vous éventuel. Depuis toute ma famille pense que je suis gay et ils tentent tous de me présenter de nombreux hommes que j'envoie immédiatement chez mon voisin qui s'en donne à cœur joie mais qui revient quand même toujours vers moi.

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Mes yeux se sont ouverts, lentement, sur une chambre qui n'était pas mienne. Une chambre à l'allure excentrique, remplie de nombreuses photos et d'œuvres d'Andy Warhol. « C'est quoi ce bordel ? » Et puis je l'aperçois, nue sur une chaise, ses doigts dansant sur le piano. Ce sont ses longs cheveux d'or qui me rafraichissent instantanément la mémoire. Je me souviens du bar, je me souviens qu'elle s'est assise à mes côtés pour se mettre à me parler, à me raconter sa vie, je me souviens avoir dansé alors que j'ai toujours détesté, je me souviens m'être amusé comme cela ne m'était plus arrivé depuis plusieurs années, je me souviens être retourné chez elle, je me souviens avoir chanté avec elle jusqu'au bout de la nuit, je me souviens de ses lèvres, je me souviens de sa peau. Je l'ai regardée, si magnifique, et je me suis demandé ce que je faisais là, elle était si parfaite et j'étais si ... imparfait. Je ne comprenais pas pourquoi elle était venue vers moi. J'ai essayé de me détendre, me laissant emporter par le son divin du piano, elle était vraiment douée. Je me suis levé, pour m'habiller et me laisser tomber sur le lit, me délectant de cette étrange et merveilleuse atmosphère. Elle s'est arrêtée, laissant le silence planer dans la pièce, et elle s'est couchée à mes côtés pour ancrer ses prunelles dans les miennes. « Mon prénom ? » « Angie. » « Mon âge ? » « Tu auras vingt-deux ans dans trois mois. » « Raté, vingt-trois ans dans trois mois. » « J'y étais presque. » « Presque ce n'est pas assez. La chanson qu'on a chanté en boucle pendant la nuit ? » « Smoke on the water de Deep Purple. » « Pas mal. Mes passions ? » « Colorer tes cheveux, Andy Warhol, la musique et le piano. » « Test réussi. » J'ai froncé les sourcils, me demandant de quel test elle parlait, mais elle répondit à ma question avant que je puisse la poser. « Au moins maintenant je sais que tu m'as écouté parler et que tu n'as pas fait semblant pour en profiter par la suite. » « C'est ainsi que tu vois les hommes ? » « Beaucoup, je me suis déjà fait avoir trop de fois. » Et elle semblait en rire, comme si la vie l'amusait, comme si la vie était un jeu. « C'était pas dans mes intentions de profiter de toi. » « Je sais. » Je me suis levé, embarassé, il fallait que je parte. J'avais l'impression d'être dans un rêve, j'étais sûr que j'allais me réveiller, que rien de cela n'était la réalité. Ce n'était pas possible. Mes yeux semblaient me dire : "De toute façon, on se reverra." Et je savais qu'elle avait raison, sans vraiment savoir pourquoi. Étrange situation dans laquelle j'étais tombé, simple mais étrange pour moi qui n'avait jamais été doué avec les relations. Elle était la belle et j'étais la bête.

Oh une autre Fanny
Bienvenue sur Santa Claus exists Bon courage pour ta fiche
Je te réserve Iwan.

merci à vous deux pour l'accueil

c'est le mien également, et toutes les citations sont cultes
merci en tout cas

et merci pour l'accueil super chaleureux Amanda

merci rory

désolée du double post, mais j'ai fini ma fiche

Citation :

onze. privilégie donc les plaisirs solitaires.

contente que tout cela soit parfait et que l'histoire t'ait plus donc on final il est bi oui, même s'il ne se l'avoue pas encore
merci pour la validation